Le ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a organisé la session extraordinaire du Comité de revue du programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et développement durable », le mercredi 23 septembre 2020, à Ouagadougou.
Les acteurs de mise en œuvre du Programme d’amélioration des moyens d’existence durables dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest (PAMED/BMH-CO) veulent s’accorder sur les actions dudit Programme. Pour ce faire, le ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a organisé un atelier, le mercredi 23 septembre 2020, à Ouagadougou. Il s’est agi d’examiner et d’adopter le Plan de travail et de budget de l’année 2020 du PAMED, rattaché au programme budgétaire 088 « gouvernance environnementale et développement durable ». Les participants ont également examiné et validé l’ancrage au PAMED du Projet de construction du barrage de Niangdo, dans la Commune rurale de Poa, et formulé des recommandations pour l’atteinte des objectifs du PAMED. Selon son coordonnateur, Dieudonné Sanou, l’idée est d’arriver à inverser la tendance de la dégradation de l’environnement et d’assurer durablement la gestion des ressources naturelles. Le secrétaire général du
ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Sibidou Sina, a confié que le programme doit durer cinq ans pour un coût évalué à 5 927 040 913 F CFA.
« Les contributions initiales au budget de ce programme de 59,12% seront assurées par l’Inde, l’Etat burkinabè et les communautés locales bénéficiaires », a déclaré M. Sina. Il a annoncé que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s’est engagé à mobiliser auprès d’autres donataires, les contributions complémentaires des 40,88% restant du budget.
Le Programme d’amélioration des moyens d’existence durables des régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest est classé dans la catégorie n°2 par le PNUD qui le met en œuvre selon les modalités « Direct Implantation » ou mise en œuvre directe.
Gaspard BAYALA