Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet dénommé « c’est la vie ! » (CLV), l’ONG RAES à travers le Ratagan club a organisé un atelier de présentation et d’harmonisation des plans d’actions des Organisations de la Société Civile (OSC) partenaires du projet. La rencontre a été organisé le vendredi 4 juillet 2025 à Ouagadougou.
L’ONG RAES, basée au Sénégal, veut promouvoir des comportements plus sûrs et respectueux des droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR) et de faciliter l’accès à des services adaptés aux adolescent.e.s et aux jeunes (10-35 ans) à travers des campagnes de communication pour le changement de comportement et des actions de mobilisation politique. Pour atteindre cet objectif, elle a initié en 2012 le projet « C’est la vie ! » (CLV). Quatre Organisations de la Société Civile (OSC) au Burkina Faso prennent part à ce projet qui est à sa phase II. Ce sont, l’Association Burkinabè pour le Bien-être Familial (ABBEF), les Jeunes Ambassadeurs, Femin-In et l’ONG SOS-JD. Elles ont tour à tour présenté leurs plans d’action au cours de cette rencontre à la trentaine de participants dont les représentants de la Direction de la Santé de la Famille (DSF) du Burkina Faso et ceux du ministère en charge de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique. Des représentants d’institutions internationales, d’ONG et d’autres OSC ainsi que des journalistes ont également pris part à cette rencontre. Aux cours des échanges dirigés par un représentant de la DSF, le Dr Albert HEN, des propositions d’amélioration des plans d’action et des recommandations ont été faites à chacune des quatre OSC.
Dr Albert HIEN a salué l’initiative de l’ONG RAES dont les objectifs à travers ce projet entrent en droite ligne de ceux poursuivis par le Ministère en charge de la Santé au Burkina Faso. Il a par ailleurs invité les OSC concernées à être en règle vis-à-vis des textes qui régissent le domaine dans le pays. Selon la représentante du projet « C’est la vie » au Burkina Faso, Hamdiatou TAMYABOU, cette rencontre était nécessaire car en plus de l’amélioration des plans d’action, elle va permettre une synergie d’actions de toutes les parties prenantes au projet dont la phase II a été lancée en juillet 2024 a-t-elle rappelé.
A.C