
Le ministère de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a organisé, du jeudi 10 au samedi 12 juillet 2025, à Bobo-Dioulasso, un atelier pour faire le bilan des réformes entreprises dans le secteur éducatif. L’atelier a esquissé des pistes de solutions afin que ces réformes puisent être généralisées au cours de l’année scolaire 2025-2026, et mieux connues par la population.
Le ministère de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a introduit certaines réformes dans le secteur éducatif au cours de l’année scolaire 2024- 2025. Ces réformes sont de deux types. Il y a les réformes en expérimentation sur le terrain comme l’initiation aux métiers, l’introduction de l’anglais à partir du CE1, et des techniques de l’information et de la communication. L’autre groupe de réformes concerne celles déjà implémentées et qui sont au nombre de sept portant notamment sur la question de renforcement de l’éducation civique. Les directeurs régionaux et provinciaux, ainsi que d’autres acteurs de l’enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ont fait le
bilan de la mise en œuvre de ces différentes reformes ,du 10 au 12 juillet 2025, à Bobo-Dioulasso.
A l’issue de leurs échanges, ils ont élaboré des feuilles de route par réforme et proposé un plan de communication pour permettre une grande visibilité de ces réaménagements, à en croire le directeur général de la qualité de l’éducation préscolaire et primaire, Marcel Guigma. « Nous avons remarqué que sur le terrain, ces réformes ne sont pas connues par les populations alors que l’objectif est de leur permettre de les adopter et de nous accompagner », a souligné le directeur général. Pour le ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, ces réformes visent essentiellement à mettre en œuvre la vison du chef de l’Etat qui est de permettre aux plus jeunes de grandir avec un autre état
d’esprit et de contribuer véritablement au développement du Burkina Faso.
Occuper les élèves après l’arrêt des cours
Pour ce faire, la rencontre, selon le ministre, a proposé des outils pour que ces réformes puissent être généralisées à la rentrée 2025-2026. « Nous avons défini des feuilles de route réalistes et réalisables avec les moyens que nous avons en tenant compte du contexte dans lequel nous sommes. Il s’agissait de voir nos manières de communiquer sur ces réformes, l’objectif étant d’avoir une adhésion complète de l’ensemble des acteurs de la société, et amener la communauté à participer à cette éducation et à cette formation de la jeunesse, d’où l’élaboration de ce plan de communication et de ce plan de dissémination de l’ensemble de ces réformes », a affirmé le ministre Dingara.
Il a par ailleurs invité ces collaborateurs à réfléchir et à proposer des solutions à certaines préoccupations du secteur comme l’opérationnalisation des conseils d’école, ou les sanctions à travers les conseils de discipline. Il les a aussi appelés à réfléchir à des solutions afin d’occuper les élèves pendant la période de flottement située entre la fin des cours et la date de départ en vacances le 15 juillet. Le directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nakambé, Pierre Silga, s’est dit satisfait des conclusions de l’atelier. « Nous venons de sortir d’un atelier riche en enseignement qui a porté sur les réformes engagées par le ministère.
Nous sortons de cet atelier avec beaucoup d’engagements parce que le bilan qui a été fait est largement positif », s’est réjoui Pierre Silga.
Adaman DRABO