Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu en audience, la présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du royaume du Maroc, Latifa Akharbach, dans la matinée du mardi 9 juillet 2019 à Ouagadougou.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du royaume du Maroc sont des partenaires. En vue de sceller leur «amitié», ils ont signé une convention de coopération dans la matinée du mardi 9 juillet 2019. A l’issue de la signature, les premiers responsables des deux structures sont allés en faire part au Premier ministre, Christophe Dabiré, au cours d’une audience qui leur a été accordée. Selon les explications données au chef du gouvernement par la présidente de l’HACA, Latifa Akharbach, sa structure s’est, à travers cette convention, engagée à partager avec le CSC la solution informatique qu’elle a mise au point pour résoudre la question du pluralisme des médias qui constitue l’un des défis majeurs des instances de régulation marocaine et burkinabè. Ce partage d’expériences, a-t-elle poursuivi, va permettre à la campagne médiatique électorale qui va bientôt démarrer au pays des Hommes intègres, de se dérouler dans les meilleures conditions de respect du pluralisme. «C’est une convention entre deux régulateurs qui sont sensibles à l’évolution technologique et au défi que cela représente pour le travail des médias qu’ils soient classique ou numérique. Ma structure et le CSC sommes déterminés à améliorer notre engagement et notre interaction au sein du réseau africain des instances de régulation pour le bénéfice des usagers des médias», a-t-elle déclaré. En outre, la première responsable de l’HACA a saisi l’opportunité pour féliciter le gouvernement burkinabè pour ses efforts dans le développement d’une presse de qualité. «Il est très important pour moi de voir que des responsables politiques soutiennent l’action des régulateurs de médias. Action qui s’inscrit dans le renforcement démocratique des pays africains», a-t-elle noté. Par ailleurs, elle a invité les premières autorités du pays à continuer à soutenir l’action des régulateurs afin de relever les défis auxquels, ils sont confrontés. «En tant que régulateurs, nous avons besoin de toute l’autonomie et de la liberté possible pour mener à bien nos missions. Et ce, afin que les citoyens dans les quartiers marocains et burkinabè aient une offre médiatique de qualité, respectueuse des valeurs humaines et des droits de l’homme et qui exprime la diversité de nos sociétés», a-t-elle laissé entendre. Pour elle, le fait de voir le Premier ministre soutenir leur action augure un avenir radieux des médias au Burkina Faso.
Avant la présidente de l’HACA, Christophe Dabiré a reçu en audience le directeur des opérations sortant de la Banque mondiale Pierre Laposte. Il est venu remercier le gouvernement pour le soutien dont il a bénéficié et présenté sa remplaçante Soukeyna Kane.
Nadège YAMEOGO