L’Initiative des journalistes africaines pour la coopération et le développement (IJACOD) organise, du 6 au 10 décembre 2018 à Ouagadougou, la 1re Edition du Salon international de la coopération pour le développement (SICOD).
Dans sa quête légitime vers le développement économique et social, le Burkina Faso, a l’instar des autres nations, riches ou pauvres, bénéficie de l’engagement à ses cotes de nombreux partenaires bilatéraux.

C’est au regard de cet accompagnement continu de la communauté internationale, que l’Initiative des journalistes africaines pour la coopération et le développement (IJACOD) organise durant cinq jours, le Salon International de la coopération pour le développement (SICOD), afin de mieux comprendre les enjeux rattachés à la coopération et au développement.
Pour l’occasion, c’est le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) qui a servi de cadre à l’ouverture du salon. Le thème de cette 1re édition est : « Quelle stratégie de communication pour une meilleure visibilité des actions de la coopération au Burkina Faso, dans un contexte de menaces sécuritaires ».
Un thème, qui selon le président du comité d’organisation du SICOD, Jean Victor Ouédraogo, a été dicté par le contexte sécuritaire au Burkina. Pour lui, avant 2015, le phénomène du terrorisme apparaissait comme un péril loin du territoire Burkinabè.
De nos jours, a-t-il souligné, les uns et les autres sont obligés de reconnaitre que toutes ces appréhensions étaient justifiées, puisque le Burkina fait l’objet de plusieurs attaques terroristes répétées, malgré les réponses apportées par l’Etat.
Pour venir à bout de ces forces du mal, il y a entre autres au plan national, a précisé M. Ouédraogo, le renforcement des capacités opérationnelles des FDS et la création de corps spécialisés dans la lutte contre le terrorisme.
Au niveau communautaire, a-t-il ajouté, le Burkina Faso et d’autres pays comme le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, multiplient leurs efforts à travers la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel dont les troupes sont déjà opérationnelles. Mais à l’entendre, la lutte contre le terrorisme ne saurait être l’apanage des FDS, tout citoyen épris de paix et de stabilité y a sa partition à jouer.
C’est pourquoi, il a invité les communicateurs et les journalistes dans cette nouvelle donne a toujours traité toutes informations relatives à la sécurité avec plus de professionnalisme et de responsabilité. Selon le ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, Simon Compaoré, la communication constitue aujourd’hui, une activité majeure dans la vie de toute nation.
En raison de la multitude des ressources et des canaux d’informations, les gouvernements sont au cœur des tourbillons médiatiques permanent, a-t-il déclaré. En effet, pour lui, il est connu de tous, que de nos jours aucun pays, malgré ses ressources ne peut vivre isolé, toutes les nations doivent travailler en synergie et en parfaite intelligence pour renforcer et consolider leurs domaines de coopération respectives.
C’est pour cette raison, que Simon Compaoré a salué cette initiative née de la volonté des journalistes et communicateurs, dans le but de susciter un changement qualitatif dans les stratégies de communication sur les actions de coopération pour le développement au Burkina Faso.
Dans un contexte national marqué par des menaces d’attaques de tous genres, le ministre d’Etat a exhorté chaque journaliste à s’imprégner des différents rôles qui lui incombent dans la recherche de la paix. Pour lui, les journalistes et les communicateurs démontrent que, c’est par la communication que nous pourrons lever les obstacles liés au développement, changer les mentalités, dompter les sentiments de peur et d’insécurité.
Valentin KABORE (Stagiaire)