Au lendemain de la victoire (2-1) des Etalons cadets face au Mena cadets du Niger dans le tournoi de l’Union des Fédérations ouest-africaines de la zone B (UFOA-B), l’équipe burkinabè a eu une séance d’entrainement avec seulement son banc de touche. Nous avons approché le Directeur technique national (DTN) Pascal Yougbaré pour comprendre pourquoi les titulaires n’ont pas été associés.
Quelle est l’intérêt de cet entrainement avec seulement les remplaçants ?
L’entrainement de ce soir vise à compenser le manque lié aux difficultés de pouvoir disposer des infrastructures pour s’entrainer d’une part, et d’autres part pour combler le vide lié aux conditions du voyage. D’abord les joueurs ont été vaccinés et cela a provoqué des malaises . Ce qui ne leur a pas permis de faire une séance à Ouaga.
Ensuite les conditions du voyage et du test (IRM : ndlr) ont retardé un peu les séances qui devraient être faites avant. Tout calcul fait il n’y a pas eu assez de séances d’entrainement, vue que le comité d’organisation n’a pas prévu des terrains d’entrainement en marge des matchs.
Pour donc compenser ce manque, il était nécessaire de prendre en charge ceux qui n’ont pas eu du tout du temps de jeu et ceux qui ont eu un peu du temps de jeu pour que cette séance qui est une séance pique leur soit profitable et leur permette d’être au point le 15 juin (aujourd’hui, jour du 2e match des Etalons cadets : ndlr). Parce que pratiquement la séance du 14 juin n’est pas une séance de pointe. C’est une séance d’affutage basée sur des révisions tactique et un peu de vivacité.
C’est une séance spéciale vraiment pour remettre en jambes ce groupe et espérer avoir un banc assez riche. Vous avez vu hier (jour du match contre le Niger : ndlr) que ceux qui sont rentrés au cours du match (remplaçants) étaient plus frais alors que les titulaires ont commencé difficilement. C’est dû aux problèmes de condition physique. Toutes les équipes ont connu cela mais particulièrement chez nous ça n’a pas été facile au regard des conditions de voyage et la pluie.
Quel est le risque en ayant cette séance avec tout le groupe ?
Nous risquons d’avoir un banc de touche inactif au regard du grand repos qu’ils ont bénéficié. N’oubliez pas que ceux qui ont joué le match ont eu une séance le matin ensemble mais avec un peu de différence. Ceux qui ont joué étaient dans une séance de décrassage et les autres ont fait une préséance qui leur permet de faire une séance ce soir.
On n’a pas voulu remettre ceux qui ont fait le décrassage ce matin parce qu’il y a déjà quelques microtraumatisme. Il va falloir les laisser se reposer pour les reprendre demain, la veille du match.
Cette gestion des hommes va se poursuivre toute la compétition ?
Oui. Quand vous rentrez dans la compétition il faut travailler à ménager les joueurs et assurer la récupération. Mais les conditions de cette compétition ne sont pas du tout idéales parce que les gens arrivent fatigués. Ils n’arrivent pas à réviser. Même tactiquement il y a beaucoup de choses qui devaient être faites dans les dernières séances mais on n’arrive pas à le faire. Mais on fait avec…
Entretien réalisé par A. SALAMBERE depuis Cape Coast (Ghana)