Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, a procédé, le lundi 7 juillet 2025, au lancement du second tour du baccalauréat 2025 au lycée Bafudji de Gaoua, dans la region du Djôrô.
Le second tour du baccalauréat a officiellement débuté le lundi 7 juillet 2025 au Burkina Faso. À Gaoua, chef-lieu de la région du Djôrô, le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, a procédé au lancement des épreuves au lycée Bafudji. Il était accompagné du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda. Avant le lancement, la délégation ministérielle a visité plusieurs jurys afin d’encourager les candidats et de s’assurer du bon déroulement des épreuves. Abordant la performance de la région au premier tour, Boubacar Savadogo a salué les résultats encourageants des candidats, en particulier ceux des filières scientifiques. « La région est dans la moyenne nationale des résultats. Dans le jury de la série C, sur 32 candidats présentés, 29 ont été admis au premier tour, et 3 autres sont en lice pour le second tour. Cela montre que le message est bien compris », a laissé entendre le ministre. Boubacar SAvadogo a ensuite évoqué les priorités du gouvernement en matière d’éducation, en lien avec les ambitions du président du Faso. « Le président du Faso, Ibrahim Traoré, prône que notre pays soit à la pointe des sciences. Pour cela, l’enseignement scientifique et technologique est fortement encouragé », a-t-il fait savoir. S’adressant directement aux candidats, Boubacar Savadogo a tenu à insister sur l’importance de l’intégrité et des valeurs dans le parcours scolaire. « Le second message que nous avons partagé, c’est que le président du Faso nous invite à être des Burkilim. Le Burkinabè doit être fier de ce qu’il sait, de ce qu’il connaît, et de ce qu’il peut apporter », a poursuivi le ministre. Avant d’exhorter les candidats à composer dans la dignité, plutôt que de recourir à la fraude. Le ministre a ainsi mis en garde contre les comportements frauduleux. « Nous avons malheureusement observé ailleurs des comportements qui n’honorent pas notre système éducatif. Il faut y mettre fin », a-t-il déploré. Par ailleurs , Boubacar Savadogo a annoncé une nouvelle mesure visant à renforcer l’éducation civique et patriotique chez les futurs étudiants. « Ceux qui sont déjà admis se préparent pour aller en immersion patriotique. Cette initiative prévoit un mois de formation comprenant six modules : patriotisme, géopolitique internationale, entrepreneuriat, citoyenneté, entre autres », a expliqué le ministre Boubacar Savadogo. Selon lui, cette étape vise à mieux préparer les jeunes à leur entrée dans l’enseignement supérieur. « C’est pour préparer les jeunes à être des modèles pour le Burkina Faso. Lorsqu’ils seront affectés dans les universités, ils devront y arriver avec des comportements sains », a-t-il confié. L’initiative comprendra une évaluation obligatoire à l’issue de la formation. À l’en croire, la fin des 30 jours d’immersion patriotique, une évaluation sera organisée. « Elle sera sanctionnée par une attestation, qui deviendra l’une des pièces exigées pour l’inscription dans les universités publiques et privées du Burkina Faso », a ajouté le ministre.
Le ministre a enfin indiqué que des campagnes de sensibilisation ont été menées dans toutes les régions du pays pour expliquer les modalités de cette immersion patriotique aux élèves et aux encadreurs. Les candidats affichent leur confiance et se disent déterminés à relever le défi de ce second tour.
Boudayinga J-M THIENON