Situation alimentaire et nutritionnelle au Burkina : Le Comité de prévision en conclave

L’ouverture officielle de l’atelier a connu la présence des ministres en charge de l’eau et des ressources animales.

Le ministère de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricoles et de la Mécanisation a organisé la première session du Comité de prévision sur la situation alimentaire (CPSA), le lundi 25 janvier 2021, à Ouagadougou.

Valider les différents agrégats de la sécurité alimentaire à savoir les bilans céréaliers ex-post et définitifs, les bilans alimentaires et le taux de couverture des besoins céréaliers par province, déterminer les zones et les populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et formuler des recommandations à l’endroit des décideurs, sont entre autres objectifs poursuivis par le Comité de prévision sur la situation alimentaire (CPSA) lors de sa première session. Réunis le lundi 25 janvier 2021, les acteurs ont examiné et mis à jour l’état de la situation alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso. Selon le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, il a été question spécifiquement d’évaluer et valider les perspectives alimentaires du pays sur la base des données définitives de la campagne agropastorale et des résultats issus des diverses analyses telles que le Cadre harmonisé, les données nutritionnelles, le bilan fourrager et la situation des personnes déplacées internes.

« Les résultats des analyses sur la question seront présentés en Conseil des ministres pour adoption et serviront à la prise de décisions idoines en vue d’anticiper sur les difficultés alimentaires et nutritionnelles éventuelles que pourraient connaître les populations vulnérables », a-t-il dit. Le ministre a précisé que les résultats permettront également aux institutions telles que le CILSS et la CEDEAO de dresser l’état consolidé de la situation alimentaire et nutritionnelle de la sous-région. Pour lui, la caractérisation du phénomène de l’insécurité alimentaire est une problématique multidimensionnelle qui requiert des outils et des approches faisant appel à des compétences diverses. « La contribution des acteurs institutionnels étatiques, non étatiques, des partenaires techniques et financiers, de la société civile et du secteur privé intervenant dans le domaine est la clé du succès », a-t-il déclaré.

Gaspard BAYALA
Antoinette KABRE
(Stagiaire)

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