Ivan Ouédraogo essayant un dunk devant les jeunes basketteurs de l’établissement.

Le basketteur international Franco-Burkinabè, Ivan Ouédraogo, évoluant dans l’équipe de l’université de Grand Canyon basé à Phoenix (USA), était de passage à l’école primaire Saint-Exupéry de Ouagadougou où il a commencé ses premiers pas en basketball. Il a profité de ses vacances pour rendre visite à sa famille, à ses jeunes frères et à ses premiers coachs de l’époque.

L’ailier fort, Ivan Ouédraogo, au milieu de ses jeunes frères et de ses coachs s’impose par la taille. Il échange avec eux sur le petit plateau omnisport du Saint-Exupéry. Les enfants lui posent beaucoup de questions. Est-ce que tu as déjà rencontré « Lebron James ? » ou combien de paniers à trois points tu peux marquer dans un match ? ». Ivan répond sans détour.

Ces jeunes amoureux du basketball lui ont même demandé de faire un dunk. Malgré la petitesse du cerceau, l’international Franco-burkinabè s’exécute sans problème. Après, c’est l’ailier fort qui donne de précieux conseils aux enfants qui veulent faire carrière dans le basketball. Il a surtout demandé à certains parents d’élèves qui étaient présents, de soutenir leurs enfants dans ce sens. Ivan Ouédraogo explique que ses débuts dans le basketball ont eu lieu au sein du Saint-Exupéry. « Je jouais à l’AS Makadam.

A 12 ans je suis allé faire un camp de vacances à l’Académie Kameet basketball, le camp de Boris Diaw. Là-bas, son premier entraineur m’a détecté et m’a dit que si je voulais devenir un grand basketteur, je devais y rester. Donc mon père a fait le trajet, il est venu et j’ai évolué là-bas de 15 à 20 ans. C’est là-bas que j’ai appris à jouer au basket. Après j’ai intégré l’INSEP (Institut national du sport de l’expertise et de la performance). J’y suis resté pendant deux ans. Après je suis allé au Etats-Unis où j’ai débuté dans le Nebraska.

J’y ai joué pendant deux ans, puis je suis allé à Grand Canyon. Pour ma dernière année j’ai

Photo de famille de Ivan Ouédraogo avec les élèves de l’école primaire Saint-Exupéry.

évolué en Californie », détaille-t-il. De retour au pays, Ivan Ouédraogo mentionne qu’il y a du travail à faire certes, mais le basketball burkinabè est en train de s’améliorer. « Il y a de nouvelles personnes qui sont en place et les choses vont commencer à bouger. Il faut maintenant qu’on se mette ensemble, solidairement et qu’on aide la jeunesse à monter », a-t-il ajouté. Il dit avoir des projets pour son pays.

« Mon premier projet pour le basketball burkinabè c’est un camp de basket, peut être l’année prochaine ou les années à venir, pour promouvoir les jeunes afin de détecter les jeunes talents très tôt », a-t-il poursuivi. Mais pourquoi l’imposant ailier a évolué avec l’équipe de France en petite catégorie ? « J’ai commencé à jouer avec l’équipe de France parce qu’on n’avait pas de sélection en place qui joue des grandes compétitions.

Il n’y avait pas d’opportunité avec le Burkina quand j’ai commencé avec la France », a répondu Ivan Ouédraogo. Ses premiers entraineurs que sont Lédia Ouédraogo, Alain Traoré et Mariam Kanao ont tous reconnu que c’est un jeune basketteur qui a accepté travailler pour être là où il se trouve.

Adama SALAMBERE

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