A compter du 1er juillet 2025, un corner sera accordé et non plus un coup franc indirect si un gardien de but conserve le ballon dans ses mains pendant plus de huit (08) secondes, à l’intérieur de sa surface de réparation, avant de le relâcher. Cette décision fait suite à la relecture de la loi 12 sur les fautes et incorrections.
La pratique du football doit toujours rester synonyme de plaisir pour les joueurs, les arbitres et les entraîneurs, tout comme pour les spectateurs, les supporters et les dirigeants, quels que soient leur âge, leur sexe, leurs origines ethniques, leur religion, leur culture. Le football est identique dans tous les coins du monde et à tous les niveaux. En plus de créer un environnement « équitable » et sûr permettant à tout le monde de pratiquer le football, les Lois du Jeu doivent également inciter à la participation, procurer du plaisir et profiter au jeu.
La façon dont on joue au football et dont un match est arbitré devrait être identique sur chaque terrain de football du monde, de la finale de la Coupe du Monde de la FIFA à un match dans le plus petit des villages. La loi 12 dans son application stipule qu’un coup franc indirect est accordé si, à l’intérieur de sa surface de réparation, un gardien de but est en possession du ballon avec ses mains ou bras pendant plus de six secondes avant de le relâcher. Pour l’ancien arbitre international burkinabè, Juste Ephrem Zio, un gardien de but est considéré comme en possession du ballon avec ses mains quand il tient le ballon entre ses mains ou entre sa main et une surface (par exemple, le sol, son corps) ou quand le ballon entre en contact avec une partie quelconque de ses mains ou de ses bras, sauf si le ballon rebondit sur lui ou qu’il l’a repoussé.
Mais à compter du 1er juillet 2025, la loi 12 a été revue. Dans sa modification, l’arbitre accorde désormais un corner (et non plus un coup franc indirect) si un gardien de but conserve le ballon à la main pendant plus de huit secondes. Le corner s’effectue du côté le plus proche de l’endroit où se situait le gardien au moment où l’infraction a été signalée. Aucune sanction disciplinaire n’est infligée, sauf si un gardien de but commet cette infraction de manière répétée. Afin d’aider le gardien concerné, l’arbitre effectue, selon, Juste Ephrem Zio, un décompte visuel des cinq dernières secondes, main levée. « Il revient à l’arbitre de déterminer à partir de quand le gardien de but commence à conserver le ballon à la main et de lancer le décompte des huit secondes. Si un gardien de but est en possession du ballon avec ses mains, aucun adversaire ne peut le lui disputer », a informé l’ancien arbitre international burkinabè.
Ollo Aimé Césaire HIEN
