La promotion 2002-2005 des maitres d’EPS de l’Institut des Sciences de Sport et de développement humain ont commémoré leur 20e anniversaire le samedi 27 septembre 2025. Aérobic, volleyball, jeux de société… étaient au menu des retrouvailles.
La promotion “Kanga” des cadres de l’éducation sportive a célébré, le 27 septembre, à
Ouagadougou, son 20e anniversaire de carrière. Loin d’être une simple commémoration, l’événement a marqué le triomphe d’une solidarité exceptionnelle et d’une détermination
sans faille. Le succès est éclatant : l’ensemble des 46 membres de la promotion est non seulement en vie, mais tous ont également accédé à la prestigieuse catégorie A de la fonction publique. Un exploit qui a été célébré par un acte de citoyenneté fort en
faveur des Personnes déplacées internes (PDI).
Cette célébration a permis de renouveler l’engagement des professionnels envers le développement du sport au Burkina Faso. Leur représentant, Sanga Daouda, cadre au ministère des Sports, a rappelé que le surnom “Kanga” (qui signifie “le bras” en mooré) symbolise leur capacité à relever tous les défis. Il a souligné le double exploit : « Non seulement les 46 étudiants sont aujourd’hui tous vivants et en bonne santé, mais l’entièreté du groupe a accédé à la plus haute catégorie de la fonction publique. »
Dans un élan patriotique s’inscrivant dans la dynamique du Faso Mêbo, les cadres ont dédié leur action sociale à l’éducation en remettant un lot de fournitures scolaires aux élèves PDI. M. Daouda a justifié ce geste : « Tout ce qu’on construit, si nos enfants ne vont pas à l’école, ce sont ces mêmes personnes qui vont venir détruire les édifices. » Ce don vise ainsi à garantir que « tous les enfants du Burkina Faso
puissent aller à l’école » et assurer la stabilité future de la nation. Leurs anciens mentors ont également témoigné. Le parrain, Zambédé Théodore Sawadogo, a exhorté ses “filleuls” à cultiver l’humilité, la persévérance et le don de soi, insistant sur le fait que l’essentiel du métier se joue sur « le terrain ». De son côté, l’enseignant Sibiri Henri Yaméogo, professeur de handball, a exprimé sa « satisfaction morale totale » de voir ses anciens étudiants se retrouver, affirmant que leur 100 % de réussite prouvait qu’ils n’avaient « pas prêché dans le désert » lors de la formation.
Pengdwendé Achille OUEDRAOGO
