Ouagadougou abrite la 18e réunion de l’Organisation régionale anti-dopage (ORAD) Zones 2 et 3 les 21 et 22 novembre 2025. Au cœur des échanges : la protection de la santé des athlètes, le renforcement des mécanismes de contrôle et la consolidation d’une coopération sous régionale en faveur d’un sport propre.
La 18ᵉ réunion de l’Organisation régionale anti-dopage (ORAD) Zones 2 et 3 s’est ouverte le vendredi 21 novembre 2025 à Ouagadougou sous la présidence du Dr Ibrahim Séré, président de l’ORAD Burkina Faso et secrétaire général de la zone. Dans son allocution, il a salué le soutien indéfectible des autorités burkinabè, en particulier des ministères en charge des Sports et de la Santé, ainsi que des partenaires techniques. Dr Séré a rappelé que la lutte contre le dopage reste « un enjeu majeur pour l’intégrité sportive et la santé publique ».
Assimilé à une tricherie grave, le dopage met en danger la vie des athlètes et ternit l’équité des compétitions, d’où la nécessité d’un dispositif régional solide. Regroupant dix pays (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Guinée-Conakry, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Bénin, le Togo et la Côte d’Ivoire), l’ORAD Zones 2 et 3 constitue l’un des maillons essentiels du dispositif africain de lutte contre le dopage. Le secrétaire général de la zone a rappelé que le choix du Burkina Faso pour accueillir cette session consacre « l’efficacité de la coopération et la confiance mutuelle entre les organisations nationales antidopage ».
La réunion permettra d’évaluer les progrès réalisés, d’identifier les défis persistants et de renforcer la synergie d’actions afin de protéger efficacement les sportifs. Un enjeu majeur, à l’heure où les pratiques dopantes se diversifient et exigent des réponses adaptées. Au nom du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, son directeur de cabinet, Evariste Dabiré, a exprimé la fierté du gouvernement burkinabè d’abriter cette rencontre de haut niveau. Il a souligné que le sport repose sur des valeurs fortes telles que l’intégrité, l’équité et la discipline.
« La crédibilité du sport dépend du respect strict des règles », a-t-il insisté, avant de déclarer officiellement ouverte la réunion. Le Capverdien Emanuel Passos, président de l’ORAD Zones 2 et 3, a salué « l’excellent travail de l’ORAD Burkina Faso sous la direction du Dr Séré ». Il a insisté sur l’importance du soutien gouvernemental pour permettre à l’agence nationale de poursuivre ses actions d’éducation, de prévention et de contrôle. Selon lui, les efforts déployés permettront au pays des hommes intègres « d’atteindre une pleine autonomie opérationnelle dans les années à venir ».
Pengdwendé Achille OUEDRAOGO
