Depuis 2016, l’arbitre international Harouna Maiga a officié plus de 15 matchs internationaux, toutes compétitions confondues.

Depuis 2016, l’arbitre international de la Fédération internationale de basketball (FIBA), Harouna Maiga, fait la fierté de la balle au panier burkinabè. Classé parmi l’élite du programme FIBA monde, il incarne clarté et constance dans ses décisions.

Harouna Maiga est, depuis 2016, l’emblème du basketball burkinabè à l’international. Valeur sûre de l’arbitrage, le président de la commission fédérale des arbitres de la Fédération burkinabè de basketball (FBBA) figure, depuis 2023, parmi les arbitres élites FIBA en Afrique. Premier Burkinabè dans ce cercle des meilleurs arbitres africains, son histoire avec la profession va au-delà de la reconversion. Pendant son bref passage dans la pratique de la discipline, Harouna Maiga tombait déjà sous le charme de la noble profession de l’arbitrage. « L’arbitrage et la pratique du basketball vont de pair.

Lorsque je jouais et voyais les arbitres qui officiaient nos matchs, leur élégance, la discipline qu’ils inculquaient, les règles qu’ils appliquaient sur le terrain, tout cela me motivait à embrasser cette profession », a reconnu l’arbitre international. En 2004, ce rêve devient une réalité. Par le biais de l’ancien directeur technique de la Fédération Burkinabè de Basketball et coach de l’équipe de l’université de Ouagadougou, feu Laurent Nikiema, Harouna Maiga et bien d’autres jeunes de l’équipe de basketball de l’université bénéficient d’un stage de formation en arbitrage. C’est ainsi qu’il intègre la grande famille des arbitres au Burkina Faso.

Après quatre ans de pratique, l’arbitre fédéral Harouna Maiga vise mieux. Il est proposé à l’examen d’arbitre de zone. Il réussit avec brio son test et devient arbitre de zone. Très ambitieux, l’ancien meneur de l’équipe de l’université veut aller encore plus loin dans la profession. C’est ainsi qu’il devient arbitre international FIBA en 2014. A ce grade, son baptême du feu a été la Coupe d’Afrique des Clubs Champions à Lomé (Togo) en 2016. Compétition qui regroupe les meilleurs clubs d’Afrique, Harouna Maiga l’a vécue avec beaucoup d’émotions.

« C’est avec beaucoup de stress que j’ai fait mes débuts à l’international. Lorsque nous sommes nommés pour une compétition à l’international, ce sont les couleurs nationales que nous défendons. Nous avons un devoir réel de réussir cette mission », a-t-il confié. Depuis cette compétition, Harouna Maiga, en neuf ans d’expérience, a officié plus d’une quinzaine de matchs, toutes compétitions confondues, allant des championnats d’Afrique, des Clubs champions, des qualifications à la Coupe du Monde ou encore de la Basketball African League (BAL).

« Le rêve des anciens »

Ces prestations lui ont permis d’intégrer en 2023 le programme des meilleurs arbitres FIBA Afrique. Premier arbitre Burkinabè élite FIBA Afrique, son ascension ne souffre d’aucune contestation dans le milieu arbitral burkinabè. Selon l’ancien arbitre international burkinabè, Francis Roumba, des neuf recrutés en 2004, Harouna Maiga s’est très vite distingué. « Il est très calme et il aime apprendre. C’est quelqu’un qui prend courageusement les décisions et en matière d’arbitrage, c’est très important. Aussi, la maîtrise de la langue anglaise est un atout pour lui parce que les documents sont en Anglais », a-t-il laissé entendre. Avant d’avouer : « Il incarne le rêve des anciens ».

Dans la même veine, l’arbitre international burkinabè, Sam Coulibaly, reconnait en Harouna Maiga, un homme ouvert, respectueux, humble et à l’écoute des autres. « Il est l’une des valeurs sûres de l’arbitrage de basketball au Burkina. Il a une très bonne prestance et une gestion des matchs à travers une clarté et une constance dans les décisions », a-t-il apprécié. Avant d’ajouter : « Harouna Maiga a les qualités et les capacités pour s’imposer à l’international.

Je rêve de le voir faire flotter le drapeau du Burkina Faso aux compétitions de phases finales de l’Afrobasket, de la Coupe du Monde et des Jeux Olympiques ». Tout comme Sam Coulibaly, le président de la FBBA, Souleymane Yaméogo, est également confiant. « S’il continue à performer à un niveau élevé, il pourrait potentiellement arbitrer des compétitions majeures, comme des championnats du monde ou des Jeux Olympiques, et même jouer un rôle dans le développement des jeunes arbitres au sein de la FIBA », a-t-il affirmé.

 

Ollo Aimé Césaire HIEN

 

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