Finaliste de la CAN 2013 avec les Etalons, Djakaridja Koné se souvient des émotions que procure cette compétition et juge la génération actuelle des Etalons présente à cette CAN.

Quelles peuvent être les sensations d’un footballeur à la veille d’un premier match d’une CAN ?

C’est beaucoup d’émotion, une grosse fierté d’être sélectionné pour représenter son pays. Ça fait plaisir tout simplement, c’est du pur bonheur.

Qu’est-ce que vous vous dites à quelques jours de ce jour crucial ?

Vous vous dites que l’opportunité est là de défendre le drapeau national, de mouiller le maillot, de se faire connaître et rentrer dans l’histoire du football de son pays et celui africain. Ça peut être aussi une belle vitrine pour montrer tout son talent en prenant du plaisir, car, avant tout c’est l’un des objectifs poursuivis par la CAN : fêter le football africain.

Quel est le plus difficile pour un footballeur lors d’une CAN, entre l’entrée en compétition et être en plein dedans ?

Le plus difficile c’est l’entrée dans la compétition. Parce qu’il y a les émotions et toute la pression à gérer. Une fois que tu commences la compétition, tu arrives à stabiliser tout cela en toi.

Quelle a été la force de votre équipe à la CAN 2013?

La force de notre équipe en 2013 était notre mental. Nous avions envie d’écrire notre histoire. Nous étions vraiment une famille. Nous étions tous concernés. Chacun se battait pour l’autre. Tout était fait avec amour et détermination.

Comment trouvez-vous cette génération des Etalons pour la CAN 2025 ?

J’adore cette génération. Elle a beaucoup plus de talent individuel et collectif que notre génération. Ils peuvent battre n’importe quelle équipe.

Sur quel domaine doivent-ils être forts s’ils veulent rééditer votre exploit de 2013 ?

Ils doivent avoir une très bonne préparation mentale pour chaque match. Ne rien lâcher surtout, car, une seconde de déconcentration pendant un match anéanti tous les efforts qui sont faits depuis. Des joueurs jusqu’aux supporters en passant par le staff, chacun doit apporter des énergies positives à ce groupe. Je suis sûr qu’ils feront de belles choses.

Quels conseils à vos jeunes frères à quelques jours de leur entrée en compétition ?

Je leur dirai de prendre du plaisir, de tout donner et surtout de profiter de cette CAN pour écrire leur propre histoire.

Propos recueillis
par Yves OUEDRAOGO­­

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