
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a organisé un déjeuner de presse, le 18 janvier 2019, à Ouagadougou. Il s’est agi pour la représentante pays, Anne Vincent, de présenter ses vœux à la presse et de décliner les priorités pour cette année.
Education, santé, nutrition, appui aux déplacés, assainissement, renforcement de partenariat avec l’Etat et surtout plaidoyer pour la révision du code des personnes et de la famille. Ce sont autant de priorités du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’année 2019.
Une information donnée par la représentante pays, Anne Vincent au cours d’un déjeuner de presse organisé, le 18 janvier 2019 au siège du fonds, à Ouagadougou. Elle a fait savoir que la presse est un partenaire privilégié qui accompagne toutes les activités que mène l’UNICEF. «Nous voulons renforcer ce partenariat», a dit Anne Vincent. «L’année 2018 a été assez complexe en interne vu que nous travaillons sur des cycles de 3 à 5 ans, et nous sommes rentrés dans un nouveau cycle de 3 ans en 2018», a-t-elle confié.
De son avis, en dépit de la situation sécuritaire au Burkina Faso, le Fonds des Nations unies pour l’enfance entend poursuivre ces actions de terrain. Ce, afin que les enfants naissent et grandissent dans la paix, et l’équité sans interférence négative. Elle a déploré le fait que plus de 500 écoles ont été fermées en 2018 et actuellement, 100 000 enfants en moyenne ne peuvent plus aller à l’école. «Chaque année, environ 100 000 enfants sont atteints de mal nutrition aiguë ou sévère.
26 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année des suites de malnutrition», a ajouté Anne Vincent. Elle a de ce fait réitéré l’engagement de l’UINICEF à accompagner l’Etat du Burkina Faso.
À ce propos, Anne Vincent a fait comprendre qu’entre juin et septembre 2018, son organisme a soutenu le pays dans l’organisation des examens au profit de plus de 5 000 enfants déplacés des zones du Sahel, l’Est et le Nord. Une opération qui s’est soldée par la réussite de 2 300 enfants à ces examens.
Quant à la situation nationale, elle a souhaité que le pays retrouve sa quiétude d’antan afin de consolider son développement.
Gaspard BAYALA