VIIe  Salon international de l’arbre: la jeunesse appelée à préserver l’environnement

Le représentant du ministre chargé de l’environnement, Ousmane Bawar, a planté symboliquement un arbre au PUBW. 

Le Salon international de l’arbre (SIA) a officiellement ouvert ses portes, jeudi 17 juillet 2025, au Parc urbain Bangr-Weogo, à Ouagadougou.

Le Parc urbain Bangr-Weogo (PUBW), poumon vert de la ville de Ouagadougou, accueille du 16 au 19 juillet 2025, la VIIe édition du Salon international de l’arbre (SIA) sur le thème : « Arbre et culture : rôle de la jeunesse dans la préservation des valeurs culturelles de l’arbre face aux défis du changement climatique ». La cérémonie officielle d’ouverture est intervenue, jeudi 17 juillet 2025, en présence des responsables du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi. D’entrée de jeu, le Naaba Toogré de Toukin, dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou, a salué le déroulement du SIA au PUBW, un lieu selon lui, aussi traditionnel qu’environnemental. Pour lui, dans un pays sahélien, comme le Burkina Faso, c’est une obligation de reconnaître la nécessité de l’arbre. 

Le représentant du ministre chargé de l’environnement, son directeur de cabinet, Ousmane Bawar, s’est réjoui du fait que le SIA soit en voie de devenir un partenaire durable du département en charge de l’environnement au regard des bosquets promus et des expositions de ressources naturelles. « Le thème de la présente édition du SIA est évocateur en ce sens qu’il fait mention à la jeunesse et exhorte les gouvernants à prendre en compte ses atouts », a-t-il indiqué. A son avis, le SIA répond à l’appel du Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, de reverdir le pays des Hommes intègres. 

Le parrain du SIA 2025, le directeur exécutif de l’ONG Tree Aid, Daniel Désiré Ouédraogo, a fait savoir que l’association de sa structure au SIA traduit son engagement à la promotion de l’arbre comme facteur de résilience et de lutte contre la pauvreté. 

Créer des mécanismes de protection de l’arbre

Pour lui, il faut permettre aux jeunes d’avoir accès aux ressources de la nature et créer des mécanismes, incluant la jeunesse, qui vont aider à la protection de l’arbre. « Nous serons toujours à vos côtés. Puisse la VIIe édition du SIA atteindre ses objectifs », a souhaité Daniel Désiré Ouédraogo. 

Le directeur des aménagements paysagers et de la gestion du PUBW, Boureima Koudougou, a indiqué que le SIA a montré toute sa pertinence dans la conscience collective au fil du temps. A son avis, le choix du thème n’est pas anodin car le changement climatique impose de passer le flambeau à la jeunesse pour protéger le PUBW et l’environnement en général. « Plus qu’une simple ressource naturelle, l’arbre est un livre d’histoire de nos terres et de nos ancêtres », a-t-il souligné. 

Le Président du conseil d’administration (PCA) du Mouvement écologique du Burkina (M.Ec.B), Lazare Doulkom a remercié les autorités gouvernementales pour la confiance accordée au comité d’organisation du SIA depuis la 1ère édition en 2018. Il a été également reconnaissant aux partenaires du SIA, en l’occurrence l’ONG « Tree Aid ». Quant à l’ambassadeur du SIA, l’artiste-musicien, Alif Naaba, il a soutenu que les promoteurs du SIA se battent pour la cause environnementale au Burkina Faso, nonobstant l’insuffisance des ressources financières. A ses dires, ils sont convaincus qu’il faut, vaille que vaille, préserver l’environnement.

Alif Naaba a, par ailleurs, appelé à soutenir la jeunesse dans la préservation des ressources naturelles, notamment l’arbre et ses valeurs. « Dans nos sociétés, plus qu’un élément paysager, l’arbre est un symbole de croissance, de sérénité, de beauté et de développement. Mais, les vents violents, la sécheresse et la désertification qui menacent ce patrimoine naturel commandent de planter et de protéger les plants partout au Burkina Faso pour les générations actuelles et futures », a expliqué le ‘’prince aux pieds nus’’. L’ambassadeur du SIA a aussi déclaré que protéger l’arbre, c’est conjuguer la modernité à la sagesse afin de préserver l’avenir. « Faisons de l’arbre un allié imparable dans la lutte contre le changement climatique », a conclu Alif Naaba. Le SIA entend contribuer à réduire la perte de superficies de forêts (plus de 100 ha par an) au Burkina Faso. 

Boukary BONKOUNGOU

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