Accès à l’eau potable et assainissement : Un réseau parlementaire ouest-africain en gestation

« Nous allons fédérer nos actions parce que nos pays rencontrent les mêmes problèmes», a souligné le coordonnateur du Réseau du REPHA-BF, Halidou Sanfo (milieu).

Le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement (REPHA-BF), en collaboration avec ceux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad tient une assemblée générale par visioconférence les 27 et 28 août 2020. L’issue de la rencontre doit aboutir à la mise en place du réseau de l’Afrique de l’Ouest.

Les parlementaires des pays de l’Afrique de l’Ouest ont fait de la problématique de l’accès à l’eau potable, de l’hygiène et de l’assainissement, leur cheval de bataille. C’est pourquoi, le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement (REPHA-BF) avec ceux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad ont l’ambition de mettre en place, le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement en Afrique de l’Ouest(REPHA- Afrique de l’Ouest).

A cet effet, ces parlementaires tiennent une assemblée générale les 27 et 28 août 2020 à Ouagadougou. Selon le coordonnateur du REPHA-BF, Halidou Sanfo, c’est un cadre d’échanges et partage sur les questions liées à l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement des populations dans l’espace CEDEAO. Il s’agit à travers la création de cette cellule, d’avoir un cadre de réflexion et d’action pour un meilleur engagement politique et social en faveur de la promotion de l’accès équitable et de contribuer à l’élaboration, à l’adoption et à la mise en œuvre des stratégies, politiques, plans et législations en la matière.

« Ce cadre va nous permettre de coopérer avec d’autres organismes et réseaux africains ou internationaux dans le cadre de la consolidation du droit d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement », a-t-il souligné. A cette première assemblée générale, les textes régissant le règlement intérieur ont été amendés de commun accord et validés. Pour lui, en fédérant les actions, en partageant les expériences avec les autres parlementaires, l’accès à l’eau potable deviendra une réalité.

«Car nos décisions vont influencer les politiques nationale et sous régionale », a-t-il soutenu. La création de ce nouvel organe a débuté depuis le mois de janvier 2020, n’eût été la pandémie de la COVID-19, un symposium devrait avoir lieu en mars. « Mais aujourd’hui, les différents pays ont donné quitus au Burkina Faso de pouvoir se réunir pour arrêter les textes », a indiqué M. Sanfo. A l’issue de cela, d’autres activités verront le jour en vue de mieux consolider la cellule a-t-il ajouté.

Fleur BIRBA
Alimatou COMPAORE
(Stagiaire)
fleurbirba@gmail.com

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