Bank of Africa : Le calvaire d’un ayant droit

Kantigui est tombé sur une lettre ouverte d’un ayant droit mécontent adressée au Directeur général de Bank of Africa (BOA) Burkina. Dans sa lettre, le sieur fait part de ses difficultés à obtenir une succession du compte de son défunt père bien qu’il ait rempli toutes les procédures en la matière.

Après le dépôt de son dossier le 20 octobre 2021, l’infortuné confie dans sa lettre avoir rappelé l’agent qui l’a reçu à plusieurs reprises afin de savoir à quel niveau est son traitement. Ce dernier l’aurait rassuré que le dossier est en cours de traitement et qu’il sera contacté dès la fin du processus. Mais jusqu’à ce jour, il n’a eu aucun signe de la banque.

Pire, l’agent chargé de son dossier rejette désormais ses appels. Désemparé, il a donc décidé d’adresser une lettre ouverte au DG dans l’espoir d’obtenir une suite favorable à son dossier. Car pour lui, loin de demander de l’aumône à la banque, il ne cherche qu’à entrer en possession d’une somme détenue par la banque et qui appartient à son défunt père. Kantigui espère que son cas connaitra un dénouement heureux.


Bobo : Elle poignarde à mort son petit ami

Dans ses balades du week-end dernier, Kantigui a eu vent de la mort, le vendredi 13 mai 2022, d’un jeune vendeur de porc au four devant un maquis au « Premier campement » de Bobo-Dioulasso. Le jeune homme, selon les informations de Kantigui, a été poignardé à la poitrine et au côté droit du thorax par sa copine, chez lui à la maison dans le quartier Saint Etienne.

Les faits remontent à la semaine d’avant, selon la source de Kantigui, qui a précisé qu’après le forfait, le jeune a été transporté à l’hôpital et soigné durant plusieurs jours avant de rendre l’âme. La fille, arrêtée par les forces de sécurité aurait été déférée à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso, en attendant son jugement.

L’informateur de Kantigui qui a dit tout ignorer du mobile de ce crime, a néanmoins signifié que les deux se connaissaient très bien et que la fille partageait pendant plusieurs jours le même toit que le regretté.


Fada : Le litre d’essence vendu à 2500 F CFA

Hier, mardi 17 mai 2022, la population de Fada N’Gourma a passé une journée pénible. En effet, à l’intérieur de la ville, le carburant coûtait entre 2000 et 2500 F CFA le litre chez les revendeurs, a constaté Kantigui. Une spéculation consécutive à l’augmentation du prix des hydrocarbures. Kantigui a remarqué que dès l’annonce de cette mesure gouvernementale, des revendeurs, chargés de bidons, ont pris d’assaut toutes les stations de la ville. Le même scénario s’est poursuivi jusqu’à hier.

Conséquence, l’essence se fait rare à Fada N’Gourma. Kantigui est dépité par l’attitude de certains commerçants qui ont décidé délibérément de créer cette situation afin d’en tirer profit. Un citoyen lui a confié avoir « poireauté », toute la journée, à l’une des rares stations où le jus précieux coulait encore. En tous cas, Kantigui a remarqué de longues files d’attente au niveau de ces stations. Il lance un appel aux revendeurs de carburant à plus de responsabilités et appelle également, les autorités à prendre des mesures pour éviter une paralysie de la ville.


De bonnes nouvelles pour le Loroum

Kantigui se réjouit, jour après jour, des bonnes nouvelles qui lui parviennent du front de lutte antiterroriste. Dans le silence mais dans l’efficience, de grandes actions de reconquête du territoire national sont menées au grand bonheur des populations. C’est ainsi qu’il a appris que plusieurs dizaines de personnes déplacées internes, il y a quelques semaines, ont profité d’un convoi de ravitaillement de la ville de Titao (dans le Loroum), sécurisé par les unités militaires, pour retourner dans leurs villages.

C’est vraiment le soulagement pour ces Loroumois, a-t-on confié à Kantigui. Ceux-ci avaient perdu espoir quant à leur retour dans leurs villages d’origine après plusieurs mois passés dans la ville de Ouahigouya. Selon les confidents de Kantigui, de sérieux coups sont infligés chaque jour aux groupes armés dans plusieurs localités du Burkina. Même si pour des raisons stratégiques, la grande muette communique peu.

Et c’est en désespoir de cause que les terroristes en déroute s’en prennent aux civils. Des sources dignes de foi ont rassuré Kantigui que c’est un travail titanesque qui se mène en ce moment avec des troupes galvanisées qui partent à l’offensive. Et cela se saura bientôt. Kantigui jubile en entendant pareilles informations.

A en croire ses interlocuteurs, l’option des nouvelles autorités est surtout l’efficacité dans la discrétion. De ce qui se dit, il vaut mieux laisser parler les résultats plus tard que de perdre du temps dans la polémique. Les groupes armés terroristes savent que plus rien n’est comme avant.


Tangassogo : Le chef du village suspendu

Il y a quelques semaines, Kantigui évoquait une crise entre les populations de Tangassogo dans la commune de Tiébélé et leur chef coutumier. Un conflit né de la volonté de la population de mettre en place un groupe d’auto défense Koglwéogo.

Le chef du village avait, à l’occasion, été dépossédé publiquement de ses attributs par des populations remontées contre son opposition à la mise en place du groupe d’auto-défense. Depuis cette période, la tension est restée vive dans le village. Pour désamorcer la crise, le chef coutumier de Tiébélé dont relève Tangassogo et ses notables ont décidé, le 16 mars 2022, de suspendre de ses fonctions ledit chef jusqu’à nouvel ordre et autoriser, par la même occasion, la mise en place du groupe d’auto défense dans le village.

C’est ainsi que depuis le 7 mai 2022, les populations de Tangassogo ont pu mettre en place leur structure d’auto-défense, dans une allégresse générale. Toutefois, Kantigui formule le vœu que des initiatives participent à réconcilier le chef du village et sa population.


Fada : Son « fiancé » l’abandonne dans une auberge

En congé, Kantigui est allé passer quelques jours dans la belle cité de Yendabli. Il est tombé sur une conversation entre des filles de bar sur la situation d’une d’elles. Cette dernière aurait été victime d’un abus de confiance de la part d’un homme qu’elle a connu à Fada N’Gourma. Selon les explications des filles, cet homme qui dit être un « corps habillé » a amené la jeune fille à Ouagadougou pour la présenter à ses parents. Une fille à qui il aurait promis monts et merveilles.

C’est donc après plusieurs mois de « love story » que les deux tourtereaux ont décidé, de commun accord, à en croire les serveuses, d’officialiser leur liaison. Une fois à Ouagadougou, l’homme a proposé à sa dulcinée de passer la nuit dans une auberge, la rassurant que le lendemain ils iront en famille. Mais la jeune fille qui désirait fonder un foyer avec son prince charmant ignorait que ce séjour lui réserverait beaucoup de surprises désagréables.

En effet, le jour tant attendu, l’homme a quitté l’auberge sans même informer sa petite amie. A entendre les filles de bar, tous ses contacts téléphoniques étaient hors service. 72 heures après, toujours pas de nouvelles de celui qu’elle considérait comme son futur mari. Elle sera informée plus tard que « son vendeur d’illusion » se pavane à Fada N’Gourma. Elle venait, ainsi, de comprendre que cet homme l’a dupée. Pour payer les frais d’hébergement d’un séjour de 4 jours, Kantigui a appris que la jeune fille a dû recourir à une amie. C’est ainsi que sa mésaventure a pris fin.


Secteur 2 de Boromo : un « no go » zone

Selon un citoyen de la ville de Boromo qui s’est confié à Kantigui, les attaques à main armée, des vols de biens et des tentatives d’escroquerie sont devenus monnaie courante dans la ville. En particulier au secteur 2 en passe de devenir une zone interdite (no go zone). En fin de semaine écoulée, aux environs de 19 heures, un homme a été dépouillé d’une somme d’argent en pleine rue devant des commerces ouverts dans ce secteur.

Ses bourreaux auraient tenu en respect tout le voisinage en tirant des coups de feu en l’air avant de disparaitre avec leur butin. Dans la nuit du lundi 17 mai, vers 21 heures, ce fut le tour d’une dame, employée de commerce, d’être victime d’un braquage. Alors qu’elle rentrait chez elle, en zone périphérique du secteur 2, elle a été accostée par deux délinquants qui lui ont retiré son sac à main contenant sa recette de la journée et ses documents. Malgré les cris d’alerte, les braqueurs ont pu s’enfuir.

A ces scènes d’agression, s’ajoutent de nombreux cas d’escroquerie par transfert d’argent. Des plaintes, selon l’interlocuteur de Kantigui sont enregistrées chaque jour auprès des forces de sécurité. Kantigui invite les citoyens de Boromo à la prudence et à une collaboration avec les forces de défense et de sécurité afin de démanteler ces réseaux de délinquants.


Nouna : Plusieurs services se délocalisent

Après l’attaque de la maison d’arrêt et de correction de Nouna par les Hommes armés non identifiés (HANI) le 7 mai dernier, Kantigui constate la délocalisation lente de l’administration vers Dédougou, chef-lieu de la région. Auparavant, c’est le Tribunal de grande instance qui a cessé service dans la ville. Certaines stations-service ont suspendu leurs activités, il y a de cela une semaine.

La SONABEL s’adapte a la situation en procédant au remplacement des compteurs ordinaires en prépayés. En faisant un tour dans la ville, Kantigui a été surpris d’entendre que la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG) se trouve dans une difficulté d’approvisionnement des dépôts. Toute chose constituant un coup dur pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Kantigui espère de tout cœur que quelque chose sera fait dans les jours à venir pour sauver Nouna.


Fada : une « voleuse de mari » extirpée des griffes de sa rivale

Les problèmes intraconjugaux débouchent parfois sur des scènes qui laissent sans voix. Kantigui en a été témoin, la semaine dernière, à Fada N’Gourma, lors de son séjour, à la faveur des fiançailles de son cousin. C’était une scène scandaleuse qui s’est produite, un vendredi soir, dans l’un des bars les plus populaires de la cité de Yendabli.

Avec la musique langoureuse que distillait le Disc joker (DJ) et la bière qui coulait à flot, tout allait bien dans ce maquis jusqu’à ce qu’une dame, toute furieuse telle une lionne, y débarque. Il se trouve que c’était la femme d’un homme qui passait du bon temps autour d’un pot, en compagnie d’une jeune fille. Voyant son épouse les observer de loin, l’homme a immédiatement compris que les choses tourneraient au vinaigre.

Il a prétexté un besoin pressant pour prendre la poudre d’escampette, abandonnant sa maîtresse aux courroux de son épouse. Cette dernière a constaté que son mari a disparu comme par enchantement. Elle s’est avancée, a pris place sur la même table que sa rivale et s’est présentée à elle comme étant sa sœur.

Prise au piège, la jeune fille est passée aux aveux. Il n’en fallait pas plus pour que la femme cocufiée entre dans une colère noire et qu’elle se saisisse d’une bouteille pour en découdre avec « la voleuse de mari ». S’est ensuivi un vacarme qui a attiré l’attention du manager et des clients.

Ce sont ces derniers qui ont arraché la fille des griffes de la femme qui pleurait à chaudes larmes. C’est à ce moment que le sieur, selon des indiscrétions, a envoyé un ami extirper son amante. De ce qu’a appris Kantigui, le couple de la bonne dame bat de l’aile depuis plusieurs semaines.

L’infidélité de l’homme serait la raison principale. Agacé par les plaintes incessantes de sa femme, il lui aurait demandé de rentrer chez elle. C’est à la veille de son départ pour Koudougou où résident ses parents, qu’elle a décidé de suivre discrètement son époux, qui avait remorqué sa rivale, jusqu’au bar.

Kantigui

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