Campagne agricole sèche 2020-2021 : Plus de 130 000 tonnes de céréales attendues

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles, Salifou Ouédraogo, a procédé au lancement de la campagne agricole sèche à Bama, le jeudi 26 novembre 2020 dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins. A termes, il est attendu plus de 130 000 tonnes de céréales, toutes spéculations confondues.

La volonté du gouvernement de poursuivre son engagement pour la sécurité et l’autosuffisance alimentaire s’est traduite par le lancement de la campagne agricole sèche 2020-2021, ce jeudi 26 novembre 2020 à Bama, dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins. Instaurer une production ininterrompue, c’est l’ambition des premiers responsables du ministère en charge de l’agriculture à travers la campagne agricole sèche qui prend le relais de celle humide. L’objectif de la campagne de contre-saison de 2020-2021, selon le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles, Salifou Ouédraogo, est d’accroître la production agricole conformément à l’initiative du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, « produire un million de tonnes de riz paddy d’ici à 2021 ». Ainsi, après la saison humide qui a permis d’enregistrer une production « record dans l’histoire du Burkina » de cinq millions trois-cent-mille tonnes (5 300 000) toutes spéculations confondues, aux dires de Salifou Ouédraogo, les producteurs s’apprêtent à retrousser les manches pour sortir du sol, plus de cent-trente-mille (130 000) tonnes de céréales dont cent-vingt-quatre-mille (124 000) tonnes de riz et sept-mille-cent-dix-huit (7 518) tonnes de maïs.

Pour les cultures maraîchères, il est attendu à la fin de cette campagne agricole sèche 2020-2021 plus d’un million (1 000 000) de tonnes dont environs six-cent-mille (600 000) tonnes d’oignon bulles et plus de trois-cent-mille (300 000) tonnes de tomates. Neuf-cent-quatre-vingt-quinze mille neuf-cent-soixante-trois (995 963) tonnes de produits fruitiers dont trois-cent-quatre-vingt mille huit-cent-douze (380 812) tonnes de mangues, trois-cent-trois mille quatre-cent-trente-deux (303 432) tonnes d’anacardes et deux-cent-trois mille deux-cent-trente-sept 203 237) tonnes de bananes sont attendues d’ici à la fin de la campagne de contre-saison, édition 2020-2021.

Quatre milliards pour réhabiliter la plaine de Bama

Pour réussir ce pari, le gouvernement, le premier responsable du département de l’agriculture, s’est engagé à apporter aux producteurs, des intrants agricoles et du matériel de production. En faveur de la cérémonie de lancement dans la commune rurale de Bama, le ministre Salifou a promis plus de trois mille (3 000) tonnes de semence de riz irrigué, environ quatre cents (400) kilogrammes de semences maraichères, 205 fermes- modèles d’exploitation agricole, deux-cent-cinquante (250) kits d’irrigation goûte-à-goûte, cent-sept (107) motopompes, soixante-huit (68) forages équipés de pompes solaires immergés et cent-quatorze (114) puits maraîchers.

Se réjouissant de cet appui qui est une réponse à leurs aspirations, les producteurs à leur tour, par la voix du président de la Chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné, se sont engagés à remplir leur part de contrat au sortir de cette campagne agricole de saison sèche 2020-2021. Tout de même, ils (les producteurs) ont souhaité la valorisation des plaines aménagées avec une maîtrise totale d’eau, le garanti d’un marché sûr et un prix rémunérateur du riz afin de valoriser les efforts des producteurs. Moussa Koné a aussi sollicité d’avantage l’assistance du gouvernement pour les producteurs et les acteurs impactés des chaînes de valeurs par la pandémie de coronavirus.

Séance tenante, Salifou Ouédraogo, a annoncé que le gouvernement a dégagé quatre milliards (4 000 000 000) de francs CFA pour réhabiliter la plaine de Bama d’une superficie de mille-deux-cent-soixante (1 260) hectares aménagés dans les années 70. Dans sa quête de satisfaire l’autosuffisance alimentaire, le gouvernement bénéficie de l’appui de l’organisation des Nations unies pour l’agriculture (FAO). La FAO, a assuré son représentant au Burkina Faso, Dauda Sau, est toujours aux côtés de l’exécutif burkinabè pour apporter sa contribution à l’atteinte des objectifs qui sont fixés pour assurer l’autosuffisance alimentaire. En marge du lancement de la campagne agricole sèche, le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydroagricoles a remis trente et un (31) tracteurs à des prix subventionnés aux producteurs organisés en sociétés coopératives simplifiées.

Kamélé FAYAMA
Aïda Koné
(Stagiaire)

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