Campagne électorale « Zeph » promet une révolution industrielle

Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) à la présidentielle et aux législatives, Zéphirin Diabré, était face à la population de la Boucle du Mouhoun, le dimanche 8 novembre 2020 à Dédougou. Il a invité les électeurs de la région à opter pour « le vrai changement » en donnant leurs voix à son parti aux élections du 22 novembre 2020.

Le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, en lice pour les législatives et la présidentielle du 22 novembre prochain, a, lors de son meeting régional de la Boucle du Mouhoun, invité les électeurs à porter leur choix sur son parti. Face à la population, le candidat promet trois réformes majeures s’il est élu président du Faso au soir du 22 novembre 2020. Il s’agit d’une révolution industrielle, d’une révolution agricole et d’une réforme qui sévirait contre les détourneurs de fonds publics. S’agissant de la première réforme, il s’engage, avant la fin de son mandat, à monter des usines de fabrication de motos, de voitures, de portables et de tracteurs sur le sol burkinabè. « Nous allons œuvrer à ce que des commerçants d’autres pays viennent acheter des produits finis au Burkina Faso. Cela va accroître notre économie et les jeunes auront de l’emploi », a-t-il souligné. S’agissant de la révolution agricole, « Zeph » a indiqué qu’il est inadmissible qu’après 60 années d’indépendance, des cultivateurs continuent à labourer avec des dabas. Il a donc en projet de doter chaque village d’un tracteur, d’un château d’eau et des motopompes. « Notre objectif est qu’il y ait trois récoltes par an au Burkina Faso. Nous allons mettre les moyens pour y parvenir afin d’atteindre l’abondance alimentaire », dit-il, tout en promettant un tunnel depuis la mer jusqu’au Burkina Faso pour en faire un pays non enclavé. Quant à sa dernière réforme, c’est la lutte contre le détournement des fonds publics et la corruption. Il compte créer un tribunal spécial qui se chargera de juger les détourneurs. Et de préciser que les jugements seront enregistrés, filmés et diffusés. Le candidat de l’UPC pense qu’il a, à sa disposition, un programme de société, qui, s’il est mis en œuvre, permettra l’essor industriel et agricole et réduira le chômage des jeunes. « Il est de votre responsabilité si vous voulez que cela se concrétise. Il faut voter UPC le jour des élections », a-t-il invité. Il s’est dit confiant quant à sa victoire. « Avec ce que nous avons vu dans les localités que nous avons déjà parcourues, la voie de Kosyam est libre. Après le 22 novembre, nous allons pouvoir mettre en œuvre notre programme », a-t-il conclu.

Ecriture d’une nouvelle page du Burkina

Selon la coordonnatrice régionale du meeting, Minait Kantiené, ces élections constituent une occasion de participer avec l’ensemble des Burkinabè, à l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire du pays. « 2015 a été une erreur monumentale. La contradiction et la déception nous entourent comme une île parce que nous n’avons pas fait le bon choix. Il est maintenant indispensable d’apprendre à distinguer l’or de ce qui brille », a-t-elle lancé. Et le président de la fédération de l’UPC de la Boucle du Mouhoun, Tini Bonzi, de renchérir : « Population de la Boucle du Mouhoun, pour l’avenir de nos enfants qui ont droit à une vie meilleure, réalisons l’insurrection électorale le 22 novembre en l’exprimant à travers votre bulletin de vote ». Il a qualifié les élections à venir de scrutin de survie pour le Burkina Faso. C’est pourquoi, il a estimé que Zéphirin Diabré est l’homme du vrai changement, de la réconciliation nationale et du redressement économique.

Adama SEDGO

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