Commune de Bobo-Dioulasso : Les agents à l’école de leurs droits et devoirs

Environ 200 agents communaux prennent part à la formation.

La commune de Bobo-Dioulasso a initié une session de formation allant du lundi 11 au 14 janvier 2021 à l’hôtel de ville au profit de ses agents sur leurs droits et devoirs. Le maire de la commune, Bourahima Fabéré Sanou, a présidé la cérémonie d’ouverture.

Les agents communaux de Bobo-Dioulasso sont à « l’école » pour connaître leurs droits et devoirs. La commune a initié à cet effet, une session de formation allant du 11 au 14 janvier 2021 à l’hôtel de ville. Ils sont environ deux-cents (200) agents communaux répartis en deux groupes pour une participation de 48 heures pour chaque groupe à ladite formation. Selon le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, la formation ne s’inscrit pas dans le cadre des formations spécifiques sectorielles. Mais elle est plutôt une formation générale qui concerne les droits et devoirs de l’agent communal, a poursuivi Bourahima Fabéré Sanou.

De par le passé, a souligné le bourgmestre, Bobo-Dioulasso souffrait de son administration pour des raisons diverses. D’où la nécessité, d’après lui, d’apporter des réformes. Poursuivant, il a soutenu que toute transformation doit passer par la formation des ressources humaines. C’est pourquoi, a-t-il laissé entendre, « tous les agents à tous les niveaux des services communaux de Bobo-Dioulasso bénéficieront de cette formation ». Avant d’affirmer que la commune a déjà organisé des formations continues et des formations professionnelles qui ont permis à des agents d’aller dans des écoles professionnelles. La formation continue consiste à faire en sorte que tous les agents aient le minimum de connaissances sur le droit de la Fonction publique, foi de M. Sanou.

Boudayinga J-M THIENON


Bourahima Fabéré Sanou : « Tant que je resterai le maire, le cimetière de Ouezzinville demeurera un cimetière ».

En marge du lancement de la formation des agents communaux, le maire s’est prononcé sur la polémique liée à la réhabilitation du cimetière de Ouezzinville.

« Un comité de réhabilitation issu de la société civile, a demandé à appuyer la commune à

Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou : « Tous les agents à tous les niveaux des services communaux de Bobo-Dioulasso bénéficieront de cette formation ».

avoir un cimetière digne de ce nom. La demande a été validée et le comité a réhabilité le cimetière de Banakélédaga avec succès. Et après ce premier cimetière réhabilité, le comité a demandé au conseil municipal l’autorisation d’étendre son action à d’autres vieux cimetières de la ville. Le conseil municipal a donné quitus au comité pour réhabiliter tout ce qu’il y a comme vieux cimetières. C’est ainsi que le comité a commencé les travaux de réhabilitation de l’ancien cimetière de Ouezzinville. A notre grande surprise, les riverains disent qu’ils ne voulaient plus de cimetière à cet endroit, mais plutôt une école ou un centre de santé.

Ce cimetière est resté pendant des années à ciel ouvert avec tous les dangers possibles. Il n’y a donc pas d’inconvénients à ce qu’il soit réhabilité et clôturé avec beaucoup plus de sécurité d’autant plus qu’il profitera à la population. (…) Pour quelle raison va-t-on vendre un cimetière à un comité qui n’est pas du privé ? Ce n’est pas non plus pour en faire des parcelles. Avec la prolifération des sociétés immobilières qui s’accaparent des terres autour de la ville de Bobo-Dioulasso, si rien n’est fait, il serait difficile de trouver de l’espace pour faire des inhumations dans les années à venir. (…) Tant que je resterai le maire, cet endroit demeurera un cimetière car prévu par l’aménagement du territoire. Pour déclasser le cimetière, il y a une procédure pour aboutir à cela. Lorsqu’on me dit qu’il est en plein centre-ville, sachez que le premier cimetière, est au centre-ville »

Propos recueillis par B J-M T

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