Connectivité urbaine : Un projet pour booster l’accès à internet

Selon le SG du ministre en charge de l’économie numérique, Kisito Traoré : « La connexion très haut débit sera d’un atout considérable pour l’administration, les partenaires du secteur privé et des ménages ».

Le ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale (MENPTD), a tenu un atelier de présentation de l’étude de faisabilité technique et financière en vue de l’élaboration d’un Projet de connectivité urbaine (THD) dans le périmètre géographique des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou. C’était le vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou.

Le Burkina, à travers sa politique gouvernementale, a entrepris depuis quelques années, la mise en œuvre de mécanisme pour permettre aux usagers du monde de l’économie numérique d’avoir un accès plus rapide à la communication et aux services électroniques. C’est dans cette dynamique de développement durable que le ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale (MENPTD), a tenu un atelier de présentation de l’étude de faisabilité technique et financière en vue de l’élaboration d’un Projet de connectivité urbaine (THD) dans le périmètre géographique des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, le vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou.

Cet atelier qui s’inscrit dans la mise en œuvre du plan 2017-2020 de la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique (SN@DEN). L’objet de cette étude va permettre entre autres, de procéder à la délimitation des zones d’intervention dans les

Pour le DG des communications électroniques, Galiam Ouédraogo, l’ambition est qu’à l’horizon 2030, les ménages et l’administratif public et privé aient un accès à la connexion très haut débit grâce à la fibre optique ».

agglomérations de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, de mener des concertations entre les acteurs du secteur, Etats et les collectivités territoriales concernées, en vue d’identifier les « zones d’engagement » (zones concernées par l’étude) et de « non-engagement ». Pour le Secrétaire général (SG) représentant madame la ministre en charge de l’Economie numérique, Kisito Traoré, ce présent atelier est un cadre d’expression pour permettre à tous les acteurs qui seront dans l’exécution du processus, d’avoir la même compréhension des enjeux de l’étude, de partager les préoccupations afin d’avoir des résultats concrets afin de permettre dans un moyen et long terme d’avoir une connexion à très haut débit au niveau des agglomérations grâce à la fibre optique.

«La première phase concerne essentiellement les zones de Ouagadougou, Koudougou et Bobo-Dioulasso et la seconde étape regroupera les autres chefs-lieux des régions. La connexion très haut débit sera d’un atout considérable pour l’administration, les partenaires du secteur privé et des ménages », a-t-il laissé entendre. Le SG a indiqué que les ambitions pour le département de l’Economie numérique sont que d’ici à l’horizon 2030, tous les bâtiments administratifs, les entreprises, et les universités soient connectés à la fibre optique pour le bien-être des populations.

Selon le Directeur général (DG) des communications électroniques du ministère en charge de l’économie numérique, Galiam Ouédraogo, l’idée de l’étude est de définir avec les opérateurs des zones d’engagement et de non-engagement des mécanismes, dans l’optique d’amener à l’investissement. « Il s’agit de travailler avec des acteurs de l’ensemble de la chaîne pour définir les zones d’un point de vue architectural et technique. … En plus des acteurs du privé, cette question concerne également les collectivités qui ont leurs partitions à jouer. Il faut donc que nous mutualisions les investissements de telle sorte que les résultats escomptés soient atteints», a-t-il fait savoir.

Crépin OUEDRAOGO

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