Elections de novembre 2020 : Le CSC lance ses activités de formation et de sensibilisation

Le président du CSC, Mathias Tankoano, a indiqué que les hommes de médias sont des partenaires pour la réussite d’un processus apaisé.

Dans le cadre des préparatifs des élections de novembre 2020, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a lancé, le mardi 7 juillet 2020 à Ouagadougou, une série d’activités de sensibilisation au profit des journalistes et hommes politiques.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) pense qu’il est important pour les journalistes, de maîtriser les règles électorales pour pouvoir apporter l’information juste à l’opinion publique et aux électeurs. Ainsi, en prélude aux élections présidentielle et législatives de novembre 2020, il a initié avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), une série d’activités au profit des hommes de médias et des acteurs politiques, telles des conférences publiques et des sessions de formation. Le mardi 7 juillet 2020, c’est par une conférence publique autour du thème :
« Le rôle et les activités du CSC en période électorale » que l’institution a lancé ses activités.

Pour le président du CSC, Mathias Tankoano, les hommes de médias sont des partenaires essentiels pour la réussite d’un processus électoral libre et apaisé. C’est pourquoi, il est nécessaire de les outiller. « Nous ne pouvons pas avoir des élections sans conflit, si nous n’avons pas des médias qui relaient la bonne information, surtout en ce moment où les journalistes professionnels sont quotidiennement menacés par les activistes et la presse traditionnelle, menacée par les fakes news », a-t-il relevé.

Pour le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, l’information est le fondement du processus électoral.

Et d’ajouter qu’il s’agira également à travers ces activités, de former les animateurs des émissions interactives à la maîtrise de ces émissions qui sont des espaces de liberté.
« C’est de là que peuvent survenir les dérives en un moment où le pays traverse une crise sécuritaire qui met à mal la cohésion sociale », a-t-il précisé. En somme, le président du CSC a invité les acteurs des médias à accompagner le processus électoral. « Nous aurons des émissions spécifiques que nous allons produire avec les médias à l’endroit des acteurs politiques », a-t-il poursuivi.

Il a enfin annoncé qu’à l’issue de ces activités, un mémorandum de bonne conduite sera produit et soumis à la signature des acteurs politiques qui s’engageront à le respecter durant le processus électoral.
Car, à l’entendre, le CSC doit aussi contrôler les messages et les discours politiques qui ne doivent contenir ni haine ni division.

Quant au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, il a salué la tenue de ces activités dont l’objectif est la tenue d’élections libres. Pour lui, le fondement du processus électoral, c’est l’information.
« Quand on n’est pas informé, il est difficile de faire un choix libre », a-t-il dit. Il pense que la démocratie sans une liberté de la presse est une imposture. « On ne peut pas choisir, si on ne sait pas. On ne peut pas choisir si on n’est pas informé », a affirmé M. Barry.

Adama SEDGO

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