Examen des professeurs certifiés des écoles : des enseignants réclament son organisation

Des enseignants de la province du Boulgou ont marché dans la ville de Tenkodogo, le jeudi 2 décembre 2021, pour exiger l’organisation de l’examen des professeurs certifiés des écoles.

Plusieurs enseignants de la province du Boulgou, membres du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB), ne sont pas contents de l’évolution de leur carrière professionnelle. Pour exprimer leur mécontentement, ils ont abandonné le jeudi 2 décembre 2021 les classes pour une marche allant de l’école Centre de Tenkodogo au haut-commissariat de la province afin de transmettre un message au locataire des lieux, Boukaré Sawadogo.

Selon le Secrétaire général (S.G.) du SYNATEB-Boulgou, Apollinaire Dayamba, par cette mobilisation, lui et ses camarades entendent exiger du gouvernement, l’organisation de l’examen des Professeurs certifiés des écoles (PCE) conformément au protocole d’accord de 2017. « Les enseignants ayant atteint la limite d’âge du fait de la non-organisation de cet examen, doivent être reclassés systématiquement en catégorie A 3 », a-t-il précisé. M. Dayamba a estimé que les instituteurs certifiés, le plus important effectif du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, sont concernés par ledit concours.

En outre, il a rappelé que plusieurs autres points de revendications sont également en souffrance. Parmi eux, il y a l’apurement de la dette sociale, l’organisation des stages de recyclages en lieu et place des groupes animations pédagogiques, l’audit de certaines communes sur les ressources transférées, la sécurisation de leurs lieux de travail, etc. Il a réfuté l’idée selon laquelle la marche viserait à discréditer leur ministre de tutelle afin que celui-ci soit éjecté de son portefeuille lors du remaniement ministériel annoncé. « Cette marche concerne uniquement notre carrière », a-t-il lancé. Le SG du SYNATEB a également déclaré que son organisation donnera de la voix si sa cause n’est pas entendue. Le haut-commissaire Sawadogo, qui a reçu le message, a promis le transmettre à qui de droit.

Anselme KAMBIRE

Laisser un commentaire