Groupe de recherche action en santé: les encouragements de la ministre de la Recherche scientifique

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré, a visité le Groupe de recherche action en santé (GRAS), le mardi 2 février 2021, à Ouagadougou.

Depuis sa prise de fonction en tant que ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré multiplie les sorties dans les instituts d’enseignement et de recherche. Accompagnée de ses proches collaborateurs, elle s’est rendue au siège du Groupe de recherche action en santé (GRAS), le mardi 1er février 2021, à Ouagadougou. La ministre déléguée a été accueillie par le premier responsable de la structure privée de recherche en santé, Dr Sodiomon B. Sirima et tout le personnel. Présentation du GRAS, visite du laboratoire et signature du livre d’or ont été les principales articulations de sa visite. Aux dires du directeur général, le GRAS a été créé en 2008 et a obtenu son autorisation d’ouverture en tant qu’institut privé de recherche en juin 2020. Pour Dr Sodiomon Sirima, le GRAS se fixe comme vision d’être un pôle d’excellence dans la recherche biomédicale et opérationnelle en Afrique de l’Ouest d’ici à 2025. Comme missions, la structure conçoit et conduit des recherches cliniques, des études opérationnelles et fondamentales afin d’identifier de nouveaux outils pour le contrôle des maladies-cibles. Effectuer la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des programmes et projets de santé, renforcer les compétences des professionnels de la santé et de la recherche en santé et réaliser l’assurance qualité et le contrôle qualité des études cliniques figurent également en bonne place des missions du GRAS. Il dispose d’une équipe pluridisciplinaire de près de 70 personnes. « Nous travaillons dans le développement de vaccins que ce soit dans le cas du paludisme et dans les maladies diarrhéiques comme la typhoïde et autres. Nous sommes dans le développement de médicaments antipaludiques. Dans le domaine de la COVID-19, nous sommes en train de conduire des activités qui permettront de mieux comprendre l’interaction entre cette pandémie et le paludisme et l’effet d’un certain nombre d’antipaludiques utilisés couramment », a détaillé Dr Sodiomon.

Plusieurs partenaires de renommée

Il a indiqué que le GRAS travaille aussi sur les maladies liées à l’eau notamment la bilharziose. « Nous avons eu le privilège avec un certain nombre de partenaires depuis le Texas aux Etats-Unis d’initier une recherche sur le vaccin contre cette maladie qui touche nos populations. Nous sommes impliqués dans le développement de toutes sortes de produits qui servent à la population burkinabè et d’ailleurs », a souligné le directeur général du GRAS. Actuellement, la structure travaille sur une quinzaine de programmes d’activités qui concernent, entre autres, des vaccins antipaludiques, contre les maladies diarrhéiques et la bilharziose. Sur le plan national, il a tissé des conventions de collaboration avec plusieurs institutions comme le ministère de la Santé, le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) et des formations sanitaires. A l’international, la structure collabore avec plus d’une vingtaine de partenaires de renommée mondiale. A la suite de la présentation du GRAS, la ministre déléguée à la recherche scientifique et à l’innovation, Maminata Traoré, a visité le laboratoire. A ce niveau, elle a pu apprécier la qualité des installations et le travail qui y est abattu quotidiennement. A l’issue de la visite, Mme Traoré s’est dit « émerveillée » par ce qu’elle a pu voir. Elle a salué le leadership du Dr Sirima qui a permis d’engranger de nombreux acquis au GRAS et son ambitieux programme de recherche biomédicale. Elle a invité le premier responsable à s’intéresser aux différentes initiatives prises par l’Etat pour encourager non seulement la recherche scientifique, mais aussi le secteur privé. A son tour, l’hôte du jour a traduit sa gratitude à la ministre pour s’être déplacée dans les locaux du GRAS. « Tout l’honneur nous revient de recevoir les très hautes autorités de ce pays qui viennent nous encourager et nous accompagner dans ce que nous faisons », a conclu DR Sodiomon Sirima.

Karim BADOLO

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