Prix Marie Soleil Frère : Mariam Ouédraogo sacrée meilleure journaliste du Burkina

Le comité de pilotage du centre national de presse Norbert- Zongo a organisé, le vendredi 21 octobre 2022, à Ouagadougou, une soirée gala pour la remise du prix Marie Soleil Frère de la meilleure journaliste du Burkina.

Mariam Ouédraogo est la lauréate du prix Marie Soleil Frère de la meilleure journaliste du Burkina. Le jury présidé par Mafarma Sanogo l’a désignée lauréate du prix lors de la cérémonie de remise tenue, le vendredi 21 octobre 2022, à Ouagadougou. D’abord, le jury lui attribué le prix de la meilleure œuvre en presse écrite et en ligne pour son œuvre intitulée : « Victimes de viol de terroristes : des grossesses et des bébés lourds à porter ». Ensuite, elle a été sacrée vainqueure du prix de la meilleure journaliste devant Maimouna Traoré, lauréate dans la catégorie télévision pour son œuvre : « La drogue à l’école : alerte rouge ». La catégorie radio n’a pas enregistré de vainqueur.

La lauréate du grand prix de la soirée, Mariam Ouédraogo est repartie, en plus du trophée et de l’attestation avec une enveloppe d’ 1 000 000 F CFA. Elle a souligné que le choix de la thématique est un hommage rendu aux femmes victimes du terrorisme. « Ce sont des situations difficiles pour ces femmes de porter des bébés issus de ces moments sombres vécus avec des individus armés qui ont peut-être tué leur mari, leurs enfants, incendié leur village, etc. cette situation les a contraintes à l’exil », a-t-elle souligné. Le jury a aussi décerné deux mentions spéciales. L’une est revenue à Aminata Sanou du média en ligne Burkina 24 pour son œuvre intitulée : « COVID-19, le calvaire des personnes vivant avec le VIH » et l’autre à Adja Diallo de la télévision Burkina Infos pour son œuvre : « Déplacés internes et mendicité ». A en croire la présidente du jury, Mafarma Sanogo, pour cette édition, ce sont 17 œuvres provenant de dix candidates (huit œuvres en presse écrite, cinq en presse en ligne, trois en télévision et une œuvre en radiodiffusion) qui ont été examinées. Selon le président du comité de pilotage, Guezouma Sanogo, le prix de la meilleure journaliste vise à promouvoir le genre, à encourager les femmes à embrasser la profession du journalisme et à galvaniser celles qui y sont, à cultiver l’excellence sur la scène nationale et internationale. « Nous sommes au regret de voir qu’il n’y a pas un effort de participation des candidates à ce niveau », a-t-il déploré. Le prix Marie Soleil Frère de la meilleure journaliste burkinabè vise à encourager l’excellence et récompenser les meilleures productions réalisées par les femmes journalistes.

W. Aubin NANA

Estelle KONKOBO (Stagiaire)

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