Programme d’appui à la formation professionnelle et l’apprentissage : Inciter la jeunesse à l’entrepreneuriat

Le présidium de la cérémonie d’ouverture des travaux de la 1ère tribune des jeunes des Cascades.

Le Programme d’appui à la formation professionnelle et l’apprentissage : approche duale (PAFAPA dual) a organisé, le samedi 07 novembre 2020 à Banfora la première édition de la tribune des jeunes de la région des Cascades.
Cette tribune a permis aux jeunes qui ont fait le déplacement de la cité du Paysan noir d’échanger avec des modèles de réussites dans l’entrepreneuriat.

Après Ouagadougou dans le Centre et Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, la région des Cascades a accueilli pour la première fois la tribune des jeunes organisée par le Programme d’appui à la formation professionnelle et l’apprentissage : approche duale (PAFPA dual) le samedi 7 novembre 2020 à Banfora. Sous le thème : « Apprentissage de type dual, entrepreneuriat et modèle endogène ». Cette première édition de la tribune des jeunes dans la région des Cascades est une plateforme d’échanges entre le conseil national du patronat burkinabè et la jeunesse de la région.

Ce thème, selon le gouverneur de la région des Cascades, Joséphine Kouara Apiou/ Kaboré, s’inscrit en droite ligne dans les objectifs du PAFPA dual qui se veut, dit-elle, « un moyen de rendre disponible une masse critique de compétences humaines pour accompagner la création d’entreprises et le développement de l’auto-emploi dans les secteurs porteurs de croissance ». C’est aussi une tribune qui offre l’opportunité aux jeunes et femmes d’échanger avec les succès stories, les modèles de réussite et les chefs d’entreprises pour un partage d’expériences et préparer le passage de témoin à la jeune génération, selon ses organisateurs.

Ce cadre d’échanges, aux dires du coordonnateur du Programme d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (PAFPA-dual), Jean-Marie Bado, « est une école pour la jeunesse d’apprendre autrement et apprendre de la vie de l’autre ». Le premier vice-président du patronat burkinabè, Seydou Diakité, et la directrice générale de la Société de transformation industrielle d’anacarde du Burkina (SOTRIA-B), Minata Koné, personnes modèles, ont été associées à cette tribune pour amener la jeunesse des Cascades à croire en elle.

C’est pourquoi il a invité la jeunesse, qui a massivement fait le déplacement de la cité du Paysan noir le samedi 7 novembre 2020, à écouter ces exemples de réussite et à partager avec elle ces expériences. A l’attention des modèles, M. Bado les a exhortés à aider la jeunesse à se découvrir, à découvrir ses potentiels car dit-il, : « vos personnalités, vos parcours, vos vies… s’imposent à la jeunesse, surtout dans ce contexte économique dégradé par les situations sanitaire, sécuritaire et sociale ».

Cette situation, renchérit le gouverneur de la région des Cascades, Joséphine Kouara Apiou/ Kaboré, a mis la jeunesse à la croisée des chemins. Par conséquent, poursuit la gouverneure, « il lui faut des repères, et au-delà des repères, cette jeunesse a besoin de modèles pour la réconforter, encourager et la motiver à avoir de l’espoir ». L’ambition du patronat, selon son premier vice-président, Seydou Diakité, est de contribuer à l’éclosion d’une génération d’entrepreneurs capables de révolutionner le monde des affaires au Burkina Faso pour plus de créativité et d’innovation en lien avec la promotion des entreprises durables.

C’est pourquoi, poursuit le modèle de réussite, le patronat a pris l’engagement à travers le PFAPA dual de faire en sorte que quatre cents (400) entreprises affiliées puissent accueillir et former huit mille (8000) jeunes et femmes aux secteurs de l’agro-sylvo-pastoral et aux métiers émergents. Pour ce faire, deux outils ont été mis en place pour booster l’entrepreneuriat. Il s’agit du fonds pour le financement des activités des jeunes et des femmes à hauteur d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, et d’une émission télévisée « Patronat wakatamè » consacrée à des moments de partage d’expériences, de conseils afin de stimuler les jeunes entrepreneurs.

Kamélé FAYAMA

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