Projets de barrages: Ouessa, Bassiéri et Banwali en examen

Le SG du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, Alassoun Sori(milieu), a souhaité …

Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a organisé la 4e session ordinaire de la Commission interministérielle d’appui à la réalisation des études de construction des barrages de Ouessa, de Bassiéri et de Banwali, le lundi 4 novembre 2019 à Ouagadougou.

La construction des barrages de Ouessa (région du Sud-Ouest), de Banwali (région des Hauts-bassins) et de Bassiéri (région de l’Est) va contribuer de façon générale à accroître les capacités de production agricoles, pastorales, hydroélectriques et piscicoles ainsi qu’en eau potable pour la consommation humaine.

Elle s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, Alassoun Sori. Dans l’optique d’examiner et de restituer le rapport d’avant-projet détaillé des études desdits barrages, le département de l’Eau a organisé la 4e session ordinaire de la Commission interministérielle d’appui à la réalisation des études de construction des barrages de Ouessa, de Bassiéri et de Banwali, le lundi 4 novembre 2019 à Ouagadougou.

A l’ouverture des travaux, le SG du ministère de l’Eau a rappelé que dans un souci de garantir la qualité technique des études, un panel d’experts a été constitué et une commission technique a été mise en place pour s’assurer de la prise en compte des spécificités des départements ministériels concernés. Au cours de l’année 2018, a-t-il poursuivi, la commission a examiné l’état d’avancement des trois projets, les propositions sur le choix du site du barrage de Ouessa et l’avant-projet sommaire du barrage et de la centrale électrique hydroagricole de Bassiéri.

«C’est une phase très importante en ce sens qu’elle permet de cerner le financement des ouvrages, de savoir comment ils seront intégrés dans l’environnement. Cette étape qui va nous permettre de négocier des financements auprès des partenaires», a expliqué Alassoun Sori. En rappel, le barrage de Ouessa aura une capacité d’environ 1,7 milliard de m3 d’eau avec une superficie de 440 km2. Il a plusieurs composantes : une centrale hydroélectrique, un aménagement de 30 000 hectares de périmètres irrigués, l’alimentation en eau potable des zones riveraine, le développement de la pêche et l’élevage.

La cuvette du barrage de Banwali va toucher une superficie de 8 000 ha de terres. Sa digue va faire 17 m de hauteur équipée d’une microcentrale électrique.
Les autres composantes sont l’aménagement hydroagricole de 500 ha, une alimentation en eau potable des villages avoisinants et des projets connexes comme la pisciculture, le développement de l’élevage. Quant au barrage de Bassiéri, il va pouvoir retenir 700 millions de m3 d’eau pour répondre à des besoins multiples à savoir l’hydroagricole, l’élevage, l’alimentation en eau potable et la production de l’électricité.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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