Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience le vice-président mondial des Verts, Ram Ouédraogo, le mardi 21 novembre 2017, à Ouagadougou.
Le 11 octobre 2017, Ram Ouédraogo a été élu vice-président mondial des Verts, à Liverpool en Angleterre, lors de la rencontre du Global Green, un rassemblement de tous les mouvements écologiques et Verts de tous les continents organisés en fédérations. Dans l’après-midi du mardi 21 novembre 2017, il est allé informer officiellement le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de son élection, au palais de Kosyam. «Il a été de mon devoir de venir l’informer de vive voix », a-t-il déclaré à sa sortie d’entretien. Il a indiqué que sa mission est de promouvoir l’écologie d’autant plus que dans le monde entier, le changement climatique et les problèmes environnementaux sont au cœur des débats. « Nous allons continuer à parler de protection de l’environnement, de sauvegarde de la planète et de renforcement de tous les mouvements écologistes et verts à travers le monde. D’ailleurs la semaine prochaine, je serai en Côte d’Ivoire pour ma première mission, où je présiderai l’académie verte pour parler d’écologie, de l’éducation et de la formation aux bonnes pratiques pour préserver l’environnement », a détaillé Ram Ouédraogo.
Pour lui, cette élection est le couronnement de 30 ans de lutte pour l’écologie. « Je ne suis plus le président d’un parti politique, mais il n’en reste pas moins que je demeure écologiste toute ma vie. Après 30 ans de combat, les Verts mondiaux ont trouvé que j’étais à même d’assumer des responsabilités au niveau mondial », a souligné le vice-président mondial des Verts.
L’audience a été également une opportunité pour les deux personnalités d’aborder quelques sujets d’intérêt national, régional et africain. « C’est la première fois que je rencontre le chef de l’Etat après son élection, et c’était une opportunité d’échanger avec lui sur certains points. Nous avons discuté autour de l’unité nationale, de la tolérance et de la réconciliation au Burkina Faso. Il est important que tous les Burkinabè se rassemblent autour des idéaux de paix et de fraternité », a affirmé Ram Ouédraogo.
Actualité oblige, le cas des jeunes migrants africains qui meurent du côté de la Méditerranée et qui sont réduits en esclaves en Libye par des groupes criminels a été aussi évoqué par le président et son hôte. Ram Ouédraogo a souhaité que le sommet Union africaine-Union européenne qui va se tenir la semaine prochaine en Côte d’Ivoire puisse se pencher sur cette préoccupation afin que des solutions idoines soient trouvées.
L’audience a été également une opportunité pour les deux personnalités d’aborder quelques sujets d’intérêt national, régional et africain. « C’est la première fois que je rencontre le chef de l’Etat après son élection, et c’était une opportunité d’échanger avec lui sur certains points. Nous avons discuté autour de l’unité nationale, de la tolérance et de la réconciliation au Burkina Faso. Il est important que tous les Burkinabè se rassemblent autour des idéaux de paix et de fraternité », a affirmé Ram Ouédraogo.
Actualité oblige, le cas des jeunes migrants africains qui meurent du côté de la Méditerranée et qui sont réduits en esclaves en Libye par des groupes criminels a été aussi évoqué par le président et son hôte. Ram Ouédraogo a souhaité que le sommet Union africaine-Union européenne qui va se tenir la semaine prochaine en Côte d’Ivoire puisse se pencher sur cette préoccupation afin que des solutions idoines soient trouvées.
-Karim BADOLO