Vaccination contre la COVID-19 : Une vaste campagne, du 14 au 23 décembre 2021

Le ministre en charge de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo (droite) a invité la population à adhérer à la campagne de vaccination contre la COVID-19.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, Charlemagne Ouédraogo a lancé, le mardi 14 décembre 2021 à Ouagadougou, une campagne de vaccination à grande échelle contre la COVID-19.

Une campagne de vaccination contre la COVID-19 se déroulera du 14 au 23 décembre 2021 dans quatre régions du Burkina Faso à savoir le Centre, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest. Cette mesure de lutte contre la maladie à coronavirus a été lancée officiellement par le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, Pr Charlemagne Ouédraogo, le mardi 14 décembre 2021 à Ouagadougou. Pour lui, ces régions ciblées pour débuter la vaccination à grande échelle constituent l’épicentre de l’épidémie.

A terme, a-t-il relevé, cette vaccination va concerner l’ensemble des 13 régions du pays. L’objectif, selon lui, c’est de couvrir le maximum de personnes avec les quatre vaccins disponibles à savoir Astra Zeneca, Johnson and Johnson, Sinopharm et Pfizer. « Dans notre plan de déploiement, nous avons fixé un seuil de 10% de couverture vaccinale d’ici le 31 décembre 2021. Mais, aujourd’hui, nous sommes à une couverture de 4,5%.

Ce qui est loin de notre objectif. C’est pourquoi, nous avons lancé cette campagne pour permettre aux populations d’avoir la vaccination à proximité. Nous espérons atteindre durant cette 1ère phase une cible de 1 700 000 personnes afin d’avoir les 10% à la date prévue », a justifié le ministre. Cette campagne, a-t-il précisé, cible la population de 18 ans et plus y compris les femmes enceintes et celles allaitantes.

« Nous avons mobilisé 2 millions de doses de vaccin pour cette phase », a-t-il souligné. Le ministre Ouédraogo a invité les populations à sortir massivement pour se vacciner contre cette maladie, surtout les personnes en âge avancé et celles qui présentent une comorbidité (diabète, hypertension artérielle, etc.). « Actuellement, nous avons comptabilisé environ 300 cas graves et nous déplorons 100 cas de décès, dont une seule personne vaccinée mais qui présentait une comorbidité », a-t-il indiqué. Ce qui montre clairement, a signifié le ministre en charge de la santé, que les vaccins sont efficaces et approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Kowoma Marc DOH

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