Vie des footballeurs burkinabè : Sié Clovis Kambou, un exemple de reconversion

L’ex-international burkinabè, Sié Clovis Kambou, connaît une reconversion réussie. Il a ouvert, le mercredi 1er juillet 2020 à Saint-Tropez, à Nice en France, un grand restaurant qui porte son nom « Chez Clovis ».

Dans le cercle fermé des footballeurs burkinabè à avoir réussi leur reconversion, il faut désormais citer Sié Clovis Kambou. En effet, depuis le mercredi 1er juillet dernier, l’ex-international burkinabè est propriétaire d’un grand restaurant à Nice précisément dans la région mythique et historique de Saint-Tropez, une ville côtière située sur la Côte d’Azur, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur au sud-est de la France. « Chez Clovis » est le nom du restaurant. Pour son promoteur, il se veut un lieu de rendez-vous ouvert à tout public avec en plus des spécialités africaines. « Le restaurant ne désemplit pas depuis l’ouverture. Je suis très content.

Chose incroyable est que 60% des plats vendus sont africains et les gens en raffolent. Je suis doublement fier », se réjouit-il. Aujourd’hui âgé de 39 ans, Sié Clovis Kambou a été un attaquant très promoteur du Santos FC. Il avait commencé à faire parler de lui à travers ses performances dans le Faso foot. Ce qui avait poussé les grosses écuries de l’époque comme l’EFO, l’ASFA-Y, l’USFA à le courtiser. « J’ai bien failli signer à l’EFO. Finalement, un certain Malick Jabir a réussi à me convaincre en faisant des éloges d’un club mythique qui est l’Ashanti Kotoko », se rappelle-t-il. Séduit par le discours du technicien ghanéen, il s’engage en faveur de ce club.

Ensuite, il prend la direction de la Belgique où il devait être accueilli par Charleroi. Malheureusement, aucun n’accord n’a été conclu. Du coup, le sélectionneur national du Burkina à son temps, Didier Notheaux, le conseille d’aller à Valenciennes. Un précontrat a été ainsi signé mais rien par la suite. Didier Notheaux, soucieux de l’avenir de son attaquant, le propose à l’équipe de niveau 2 française, Le Havre. Vu le silence des dirigeants havrais après la trêve hivernale, Clovis, de peur d’une année blanche, prend langue avec une équipe de National, Viry-Châtillon. Deux jours après sa signature à Viry, Notheaux l’appelle pour l’informer que son contrat avec Le Havre était prêt et qu’il devait rejoindre le club. Trop tard.

« La succession d’avortement de contrats comme aussi à Karlsruhe SC, à Sampoali, au PSG et même Monaco m’a beaucoup perturbé. En plus de cela, j’ai été victime de beaucoup de blessures musculaires » explique-t-il. L’un dans l’autre, ces déconvenues ont poussé le virevoltant attaquant à mettre prématurément fin à sa carrière. Pour en savoir plus sur Sié Clovis Kambou, une interview exclusive vous sera proposée dans la prochaine parution de Sidwaya Sport.

Yves OUEDRAOGO

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