La Banque internationale pour le Commerce, l’Industrie et l’Agriculture du Burkina Faso (BICIA-B) a organisé, le samedi 7 septembre 2019 à Ouagadougou, sa deuxième opération de reboisement dans la ceinture verte de Ouagadougou.
La Banque internationale pour le Commerce, l’industrie et l’Agriculture du Burkina Faso (BICIA-B) contribue à l’inversion de la tendance de dégradation de l’écosystème. En effet, elle a renforcé le couvert végétal de la Ceinture verte de Ouagadougou, le samedi 7 septembre 2019. L’objectif de cette campagne de reboisement était de participer à l’amélioration de la sauvegarde et de la préservation de l’environnement, a affirmé l’Administrateur-Directeur général de la BICIA-B, Jean-Louis Menann-Kouamé. Selon lui, 500 plants ont été mis en terre sur un espace d’un hectare. Il a déclaré que cette plantation d’arbres entre dans le cadre de ses activités relatives à la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) qui a débuté en juillet 2018. A l’entendre, cette action vise à la concrétisation de la Ceinture verte autour de Ouagadougou. Pour lui, sur une superficie de 1050 hectares, seulement 5 ont été boisés. De ce fait, cette deuxième année consécutive de reboisement, marque l’intérêt de la BICIA-B pour la sauvegarde du couvert végétal, a-t-il indiqué. «Nous souhaitons donc contribuer, apporter au sein de notre association professionnelle des banques, du réseau des entreprises burkinabè un message consistant à fédérer les efforts pour que les 1050 hectares puissent être effectifs d’ici cinq à six ans», a-t-il souhaité. Le Directeur général a aussi signifié que si chaque année quelque dizaine d’entreprises suivent l’exemple de la BICIA-B, l’objectif sera atteint.
Un acte de citoyenneté
A l’écouter, le bilan a été positif car pour les plants mis en terre l’année dernière, aucune perte n’a été relevé.
M. Kouamé a souligné qu’en plus de l’aspect environnemental, leur action vise à créer des emplois. «L’année dernière, soixante-dix emplois ont été créés autour du premier hectare déjà constitué, mais nous espérons que la production maraîchère par exemple qui peut se faire au milieu de ces arbres pourrait également s’étendre sur le nouvel hectare», a-t-il confirmé.
Il a également mentionné que pour un meilleur entretien des plants, il a été mis à disposition un forage qui profite aux bénéficiaires du périmètre défini de la Ceinture verte. A ses dires, ce forage facilite non seulement l’arrosage des espèces en saison sèche, mais aussi permet à l’association des pépiniéristes et jardiniers de développer des activités génératrices de revenus. «Cela va permettre aux populations de bénéficier d’eau potable», a-t-il poursuivi. Quant au premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou, Moussa Bélem, cet acte de citoyenneté de la banque est à féliciter. «Quand nous avons lancé une approche multiactrice concernant la réhabilitation de la Ceinture verte en impliquant les entreprises citoyennes, la BICIA-B a été la première à nous suivre dans sa mise en œuvre», a-t-il relevé.
Il a en outre signalé qu’aujourd’hui, une dizaine d’organisations ont emboité le pas de ladite banque en reboisant une dizaine d’hectares sur la Ceinture verte. M. Bélem a par ailleurs informé tous ceux qui se sont installés sur la zone, de bien vouloir la libérer.
Car a-t-il ajouté, un comité interministériel a été mis en place avec la commune de la ville pour réfléchir et trouver une solution dans le but de «déguerpir» ceux-là qui se sont appropriés la zone. Selon le Directeur des aménagements paysagers et de la gestion des parcs de la commune de Ouagadougou, Pascal Rouamba, il y a des procédures à suivre dans la plantation d’arbres. «Il faut choisir le site, faire un piquetage, respecter une certaine dimension du trou, débarrasser le plant de son emballage ainsi que de ses racines qui se sont enroulées, placer le plant à une hauteur raisonnable», a-t-il expliqué. Il a déclaré que les plants qui ont été mis en terre sont de deux types : le caïlcédrat et kolatier sauvage. Lors de l’activité, une attestation a été remise à l’association «Faso one village» pour son accompagnement.
Panson Antoinette BENON
(Stagiaire)