L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a tenu, le jeudi 24 juin 2021 à Ouagadougou, la première session ordinaire du Conseil national de suivi de la mise en œuvre de la Stratégie nationale cyber-sécurité (CNS-SNCS).
Le Burkina Faso veut garantir un cyberespace efficace favorable à son développement économique et social. A cet effet, le pays des Hommes intègres a élaboré en décembre 2019, une Stratégie nationale de cyber sécurité (SNCS) à travers l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Dans l’optique d’atteindre l’objectif visé, l’ANSSI a tenu, le jeudi 24 juin 2021 à Ouagadougou, la première session ordinaire du Conseil national de suivi de la mise en œuvre de cette stratégie. Selon le Directeur général (DG) de l’ANSSI, Michaël Guibougna Lawakiléa Folalé, cette première session vise à examiner la note explicative de la mise en œuvre de la SNCS en 2019 et 2020 et à adopter le projet de plan de travail et de budget annuel 2021. Le vice-président du Conseil national de suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale cyber-sécurité (CNS-SNCS) a, par ailleurs, relevé que les Technologies de l’information et de la communication (TIC) ouvrent la voie à de multiples opportunités dans les secteurs d’activités.
Cependant, M. Folalé a déploré des menaces vis-à-vis des systèmes d’information burkinabè qui foisonnent au rythme de l’évolution technologique. A ce propos, il a précisé que les cyber-crimes sont de plus en plus sophistiqués.
D’où l’intérêt, a poursuivi le Directeur Général de l’ANSSI, de trouver des solutions appropriées à ces « e-menaces » pour le Burkina Faso qui compte sur les technologies pour catalyser sa croissance économique. « C’est pourquoi les orientations nationales en matière de cyber sécurité visent à doter le pays d’un cyber
espace de confiance favorable au développement économique et social »,
a expliqué Michaël Folalé.
Le vice-président du CNS-SNCS a, en outre, invité les acteurs intervenant dans le domaine de la cyber sécurité à faire en sorte que la Stratégie nationale soit correctement mise en œuvre dans l’intérêt de la nation.
Il s’agit, entre autres, des structures de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, des acteurs privés et des organisations de la société civile, a-t-il cité.
Abdoulaye BALBONE