Festival Bayir Reem 2021 : Le top de départ donné

Le promoteur du festival Bayir Reem, Balla Moussa Dramé : «Notre objectif est de valoriser la culture burkinabè dans toutes ses composantes ».

La VIe édition du festival Bayir Reem se tient, du 17 au 21 février 2021 à Ouagadougou.

Le quartier Kilwin va vivre, du 17 au 21 février prochain, au rythme de la VIe édition du festival Bayir Reem (animation et jeux du terroir). La cérémonie d’ouverture a eu lieu, le mercredi 17 février 2021 à Ouagadougou. Selon le promoteur, le festival est présidé, cette année, par le ministre de la Communication et des relations avec le parlement, Ousséni Tamboura. Comme lors des éditions précédentes, le festival Bayir Reem, a souligné le promoteur, Balla Moussa Dramé, sera marqué par plusieurs activités. «Nous aurons tous les soirs une animation avec une sono digne des grands concerts. Les festivaliers, outre la musique, pourront déguster à la rue marchande des grillades, de la boisson et des mets locaux. Il y aura également un défilé de mode et une compétition de jeux de société », a affirmé M.Dramé.

Contrairement à l’année dernière, nous avons, cette fois-ci, a-t-il annoncé, fait appel à plusieurs exposants. «Le public pourra ainsi découvrir des œuvres d’art, des articles de maroquinerie et même des produits de la pharmacopée traditionnelle. Nous nous sommes attelés à ce que tout le monde trouve cette année son compte. L’entrée est libre et gratuite », a-t-il précisé. A l’entendre, une dizaine d’artistes musiciens joueront tous les soirs en live ou en playback sur le « méga podium » installé pour la circonstance. Les artistes Kayawoto, Babcy et Baara, a-t-il dévoilé, seront, entre autres, les principales attractions de ce VIe rendez-vous du festival Bayir Reem.

La cérémonie d’ouverture a connu également la participation de plusieurs leaders coutumiers dont le Silmiougou Naaba et le Kilwin Naaba. Celui-ci a formulé des bénédictions et salué l’initiative du promoteur et de son staff. «C’est encourageant de voir des jeunes œuvrer à la pérennisation de nos us et coutumes. Car, nos rites et traditions constituent le socle de notre société. Au regard de ce louable projet, nous sommes donc à leurs côtés depuis la première édition », a-t-il fait savoir. Quant au Silmiougou Naaba, il a souhaité voir les jeunes du Burkina Faso emboîter le pas aux promoteurs et à son équipe. C’est à cette seule condition, a-t-il affirmé, que nous pourrons bâtir durablement le vivre-ensemble, et la cohésion sociale au pays des Hommes intègres.

W. Aubin NANA

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