Initiative pour la transparence dans les industries extractives: la norme 2023 expliquée aux journalistes et OSC

les journalistes et les OSC ont, à l’issue de cette formation, découvert la chaine de valeurs qui permet d’élaborer le rapport annuel de l’ITIE. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, le Secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (SP/ ITIE) a organisé, du 14 au 16 juillet 2025, à Ouagadougou, une formation au profit des journalistes et des Organisations de la société civile (OSC) sur la nouvelle norme ITIE 2023, les textes actuels sur l’exploitation des ressources extractives,  le dispositif de lutte contre le blanchissement de capitaux  et le  financement du terrorisme dans le secteur extractif. 

La norme de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) évolue. Aujourd’hui, on est passé de la norme ITIE 2019 à la norme 2023. Le Secrétariat permanent de l’ITIE a jugé bon de renforcer les capacités de ses partenaires sur cette norme. C’est dans ce sens que des journalistes et des membres d’Organisations de la société civile (OSC) ont été formés, du 14 au 16 juillet 2025, à Ouagadougou, sur les innovations majeures de cette norme. 

Selon le Secrétaire permanent de l’ITIE Burkina Faso, Kanfido Onadja, cette formation a été initiée dans le but de renforcer les capacités des partenaires de sa structure sur la nouvelle norme, surtout de leur présenter les différentes innovations. « Nous attendons donc qu’ils maitrisent davantage les exigences et les principes afin de nous accompagner dans sa   mise en œuvre efficace », a-t-il ajouté. 

A écouter la communication du chef de département de mise en œuvre de la norme ITIE, Lamoussa Barthelemy Ouédraogo, la norme ITIE 2023 est le principal référentiel qui permet aujourd’hui d’établir et de faire un suivi exhaustif de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif. Il est articulé autour de 12 principes, 7 exigences globales et 35 sous- exigences.

Obligations en matière de lutte contre la corruption

« Comparativement à la norme de 2019, nous avons deux nouvelles sous-exigences ajoutées à la norme 2023. Il s’agit de celle sur les gaz à effet de serre et celle sur les coûts des projets miniers fondamentaux. Mais dans l’ensemble en termes d’innovations, la question environnementale, de la transition énergétique, du genre, de la corruption, de la lutte contre le blanchissement de capitaux et de mobilisation des recettes ont été pris en compte.  Ainsi, des obligations sont faites aux entités de pouvoir clairement divulguer des politiques dans ce sens », a-t-il expliqué. 

Le SP/ ITIE a relevé qu’il est exigé des entreprises minières et de l’Etat, la divulgation de leur politique en matière de lutte contre la corruption, les licences et les titres miniers obtenus et qu’un accent soit mis sur le volet social et l’emploi. « Chacune des exigences passées en revue a permis aux participants de comprendre le processus d’évaluation du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la norme », a indiqué le communicateur. 

Les participants à l’image du journaliste de « Le Pays », Didèdoua Franck Zingue, ont compris le processus de transparence et de bonne gouvernance au sein de l’ITIE Burkina Faso. « En tant que journaliste, on peut produire des articles sur cette chaine de valeurs, dénoncer les mauvaises pratiques également », a-t-il ajouté. Après la formation des journalistes et des OSC, les sociétés minières et l’administration publique seront aussi formés sur la question.

Fleur BIRBA

fleurbirba@gmail.com

 

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