«La peur du gendarme, c’est le début de la sagesse» (dicton populaire)
Ça n’a l’air de rien, mais … et la peur de l’enseignant? Ah! diantre! Par les temps qui courent, avec des cours qui ne se donnent plus, (vacances officielles exclues) pour faits de grève ou mille et autres raisons, on en perd son latin.
Doit-on, devrait-on avoir peur de l’enseignant, éducateur qui «ouvre les yeux», les esprits, l’intelligence? Il se trouve que des cancres parvenus (c’est le mot) à la chefferie, redoutent toujours les vérités amères mais toniques du maître. Le regretté Maurice SIMPORE l’a admirablement chanté, avec humour (cf Ali le commandant).
«Beau et noble métier», titrait une belle affiche avec un professeur qui, depuis sans doute, a perdu le sourire, sinon la vie!
Ne voilà-t-il pas qu’à présent, pour cause d’insécurité, des zones entières sont contraintes à … l’école buissonnière? Ah misère noire!
Mounir