Le gardien de Guillaume Soro libéré
Dans sa parution du mercredi 22 janvier 2020, Kantigui s’était fait l’écho de ce que son compatriote Amidou Sawadogo, gardien de la résidence d’Assinie de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, est en détention depuis, le 26 décembre 2019. Selon les dernières nouvelles, Amidou Sawadogo a recouvré sa liberté, le jeudi 23 janvier, grâce aux multiples démarches entreprises en collaboration avec l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire. Même si la procédure judiciaire suit toujours son cours, Kantigui se réjouit du fait que l’intéressé soit libre de ses mouvements. Il profite de cette occasion pour féliciter les autorités consulaires de notre pays qui œuvrent régulièrement dans l’anonymat au bien-être des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire.
L’IUTS sera-t-il appliqué en fin février ?
Kantigui a appris de sources introduites que le gouvernement tient à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités et les primes des travailleurs du public et du parapublic. Ces retenues, prévues pour fin janvier 2020, n’ont pas été faites à la surprise générale, laissant croire que l’Etat a reculé. Et pourtant, Kantigui, a ouï dire que l’opération est bel et bien en cours. Selon son informateur, c’est le paramétrage de l’ensemble des aspects techniques et financiers qui a pris du temps, occasionnant un retard dans les coupures. Ainsi les autorités ont bien voulu jouer la carte de la responsabilité en se donnant le temps nécessaire pour faire toutes les simulations avant l’application. L’interlocuteur de Kantigui l’a informé que le gouvernement veut rester méthodique pour éviter de mettre la charrue avant les bœufs. Ergotant davantage, Kantigui a compris que les retenues devront se faire sentir sur les bulletins de salaire bientôt.
Coups de gueule contre l’ONEA
Au cours de la semaine écoulée, Kantigui a intercepté des plaintes de deux clients de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). La première vient d’une dame du quartier Garghin de Ouagadougou. Elle a fait savoir à Kantigui que sa facture qui s’élevait le plus souvent à 4 000 F CFA au maximum lui est revenue, cette fois-ci, à 60 000 F CFA. S’étant rendue dans une des agences pour comprendre cette brusque variation, la structure, après vérification, s’est rendue compte qu’il y avait effectivement des erreurs. Après correction, le montant a été ramené à 30 000 F CFA, une somme payable en trois mensualités. Selon la plaignante, au moins quatre plaintes de ce genre ont été enregistrées dans son voisinage au même moment. Elle a expliqué que les agents releveurs ne passent pas régulièrement dans la zone, ce qui pourrait avoir un lien avec cette situation désagréable. Le deuxième cas rapporté à Kantigui vient de la ville de Gaoua. Là, la facture qui était de 1 500 F CFA environ est montée à plus de 62 000 F CFA. La personne concernée n’a pas eu le même traitement que la dame de Ouagadougou, car devant son refus de s’exécuter, son compteur a été enlevé par les services de l’ONEA. Pour Kantigui, il y a lieu que la société examine son réseau de distribution afin de corriger les dysfonctionnements.
Les clients d’une banque dans la tourmente
C’est avec surprise que Kantigui a appris la fermeture très prochaine (fin janvier 2020) de l’agence Ecobank de Ziniaré. Selon l’informateur, une mission bancaire aurait déjà rencontré les autorités régionales, provinciales et communales pour leur annoncer la nouvelle. Les raisons avancées de cette fermeture inattendue, c’est que l’agence n’enregistre pas des opérations « rentables », en dehors des virements des salaires des travailleurs et des opérations de transfert d’argent. En d’autres termes, a-t-on expliqué à Kantigui, l’agence n’est pas viable. Et Kantigui se pose des questions : pourquoi ne pas communiquer cette décision aux clients qui ont leurs comptes logés dans cette institution financière ? Après la fermeture de l’agence, où seront logés les comptes des clients de Ziniaré ? Est-ce que la fermeture de l’agence suppose de facto celle du guichet automatique ? Les premiers responsables de la banque devraient communiquer sur ces aspects pour rassurer la clientèle.
Route Manga-Zabré : le ramassage du gravillon n’est pas si grave !
Kantigui qui a emprunté, le weekend dernier, la route Manga-Zabré en bitumage, a été interloqué de voir des individus balayer allègrement le granite concassé et répandu sur le nouveau bitume. Sur les réseaux sociaux, l’alerte sur de tels agissements avait déjà été donnée par d’autres usagers qui n’ont pas, eux aussi, apprécié l’attitude de ces individus. Pour savoir si cela se passait à l’insu des entreprises prestataires, Kantigui s’est approché des responsables du chantier, qui n’ont pas trouvé à redire. A les entendre, le ramassage des résidus n’altère pas la qualité du bitume réalisé, puisque les morceaux de granite concassé se sont incrustés dans le goudron.
Il abandonne ses élèves pour faire des affaires
Kantigui a eu vent de l’absentéisme chronique d’un enseignant d’un village périphérique de la ville de Kaya.
Quatre mois après la dernière rentrée des classes, celui-ci n’a été à l’école que deux fois, juste pour discuter avec ses collègues. Kantigui a appris que le Chef de circonscription de l’éducation de base (CCEB) a dû trouver un suppléant pour le remplacer. Pire, a-t-on signifié à Kantigui, l’enseignant fait allègrement ses affaires dans la vente d’unités téléphoniques et le transfert d’argent depuis au moins quatre ans au détriment de l’enseignement pour lequel il est régulièrement payé. Kantigui interpelle donc les autorités compétentes afin qu’elles rappellent à l’ordre cet enseignant indélicat.
Kantigui
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