Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accompli son devoir de vote à l’école Patte d’oie de Ouagadougou, le dimanche 22 mai 2016, pour le compte des élections municipales.
Les Burkinabè étaient dans les urnes ce dimanche 22 mai 2016 pour élire les conseillers municipaux. C’est à l’école Patte d’oie de Ouagadougou que le président de Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est allé accomplir son devoir. Il a profité pour inviter les Burkinabè à sortir massivement pour que le taux de participation aux élections soit important.
Pour lui, les conseils municipaux sont un maillon essentiel car ils servent de relais entre le gouvernement et les citoyens. « Nous avons eu des élections législatives et présidentielle. Un des maillons qui manquait à la chaîne, c’est bien les élections municipales parce qu’elles constituent la démocratie à la base », a-t-il dit. Il a exprimé sa satisfaction de voir mettre en place les mairies et conseils régionaux qui pourront apporter leur contribution au développement du Burkina Faso. S’agissant des incidences survenues lors des campagnes dans certaines localités, le président estime que le rubicon a été franchi. « Nous devons faire la politique.
Nous pouvons avoir des déviations verbales mais il faut qu’on arrête de prendre en agression la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ou d’engager des bagarres qui blessent », a-t-il martelé. Il a appelé les partis politiques à faire des introspections pour éviter de pareils comportements à l’avenir. Et de poursuivre en indiquant que si un parti se sent victime d’agression de la part d’un autre, il est loisible pour lui de déposer une plainte afin que les responsabilités soient situées et que des sanctions soient prises dans ce sens.
Quant à l’annulation des élections dans certaines localités, Roch Marc Christian Kaboré semble saluer cette mesure de la CENI. « Si un démembrement de la CENI est saccagé dans une localité, du matériel brûlé, si l’insécurité est telle que l’organisation des élections est un danger pour tout le monde, il est sage d’annuler les élections », a-t-il confié. Et d’ajouter qu’il appartient donc aux partisans de chaque formation politique de réfléchir aux conséquences de leurs actes qui empêchent les populations d’avoir un organe qui assurera le développement.
Adama SEDGO