Le gouvernement a annoncé la réouverture partielle des établissements scolaires à compter du lundi 11 mai. A contrario, le Lycée français Saint-Exupéry (LFSE) de Ouagadougou et l’Ecole française André Malraux (EFAM) de Bobo-Dioulasso resteront fermées « avec la poursuite de l’enseignement selon les modalités de la continuité pédagogique à distance », a appris Kantigui.
Selon des informations captées auprès de l’ambassade de France au Burkina Faso, même si ces deux écoles sont des établissements privés de droit local, susceptibles d’être concernés par la mesure gouvernementale, leur spécificité réside dans leur conventionnement avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE, opérateur public français).
« Les conditions de reprise rendues possibles par la décision du gouvernement burkinabè ont été rigoureusement étudiées pour les deux établissements. L’analyse des conditions actuelles conduite en lien avec les services compétents de l’ambassade de France au Burkina Faso mène au constat que la réouverture du LFSE et de l’EFAM ne permettra pas de répondre aux exigences sanitaires et pédagogiques nécessaires à un fonctionnement serein et convenable des structures », a pu lire Kantigui dans un communiqué de l’ambassade.
Cette décision, a-t-on soufflé à Kantigui, pourra changer en fonction de l’évolution de la pandémie au Burkina Faso.
Des branchements électriques anarchiques à Boulmiougou
Dans ses pérégrinations, Kantigui a été ahuri de constater que le marché de la zone non lotie de Boulmiougou à Ouagadougou, est truffé d’installations électriques anarchiques. Le constat de Kantigui fait ressortir que les câbles électriques tiennent sur des bois de toutes sortes, faisant office de poteaux électriques. Même avec l’œil du profane, Kantigui s’est rendu compte que ces installations sont dangereuses avec la saison des pluies qui s’annonce.
Après renseignement, l’on lui a fait savoir que ces branchements sont l’œuvre de personnes installées à la lisière du marché et qui auraient officiellement bénéficié de branchements de la SONABEL. « Ce sont ces personnes qui revendent l’électricité aux commerçants du marché. Dans les jours à venir, nous allons faire une descente sur le terrain pour mettre fin à ces pratiques », a signifié à Kantigui une source au sein de la Nationale de l’électricité.
Bittou : vives tensions entre commerçants et transporteurs
Tendant l’oreille du côté de Bittou dans la région du Centre-est, Kantigui a ouï dire que les transporteurs routiers de la ville ont barré le passage à des véhicules transportant des marchandises pendant plus d’une semaine avant de lever le blocus, le lundi 4 mai 2020. A l’origine de ce mécontentement, a-t-on expliqué à Kantigui, le syndicat des transporteurs routiers trouve… lire la suite dans Sidwaya numerique
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