Lutte contre la méningite : la stratégie, « vaincre la méningite d’ici 2030 », validée

Au cours de la rencontre, les acteurs de la santé ont été invités à des échanges francs afin de bouter la méningite hors du Burkina Faso.

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé, le jeudi 22 juin 2023 à Ouagadougou, un atelier pour valider le plan stratégique de lutte contre la méningite.

Dans le but d’éliminer les épidémies de méningite bactérienne, de réduire le nombre de cas de décès, le handicap et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’une méningite, une feuille de route dénommée, « vaincre la méningite d’ici 2030 » a été validée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le jeudi 22 juin 2023 à Ouagadougou. Selon la chargée des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Burkina Faso, Dr Sonia Ouédraogo, l’épidémie de la méningite demeure un problème majeur de santé publique au niveau mondial.

En effet, sur 2,5 millions de cas enregistrés dans le monde en 2019, environ 40 000 nouveaux cas provenaient des pays situés dans la ceinture africaine de la méningite et le Burkina Faso en fait partie, a-t-elle déclaré. Par ailleurs, Dr Ouédraogo a expliqué que lorsque la méningite est d’origine bactérienne, elle peut entrainer la mort dans les 24 heures, et un patient sur cinq peut rester handicapé à vie. Par conséquent, les décès peuvent être évités grâce à des vaccinations, « mais les progrès obtenus pour la vaincre sont bien moins rapides que ceux réalisés contre d’autres maladies à prévention vaccinale », a déploré la chargée des urgences sanitaires de l’OMS.

Sur ce plan, la secrétaire générale du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Estelle Dabiré a rassuré que le nouveau plan stratégique qui sera appliqué de 2023-2027 au Burkina Faso, prend en compte les orientations de la politique sectorielle de la santé, y compris une stratégie de résilience du système de santé des zones à fort défi sécuritaire. En outre, a-t-elle ajouté, « la mise en œuvre du plan stratégique dépendra de l’engagement politique, de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers surtout, d’une participation adéquate des acteurs à tous les niveaux ».

Aussi, a-t-elle félicité, les autorités sanitaires du pays, qui ne ménage selon elle, aucun effort pour renforcer les actions déjà en place et ce, en vue d’améliorer la prévention, mais également la rapidité du diagnostic, des traitements et de la prise en charge des effets secondaires de cette maladie. Elle a invités les acteurs présents à des échanges fructueux pendant cet atelier de validation du plan stratégique national.

Zenabou YAMMA (Stagiaire)

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