La lutte contre l’hépatite B est devenue l’un des engagements phares du Rotary club Ouagadougou Savane(RCOS).Chaque année, l’association sensibilise et organise des dépistages.
Pour le Rotary club Ouagadougou Savane(RCOS), le développement des communautés au Burkina Faso passe aussi par la promotion de la santé, comme le recommande le thème de l’année rotarienne « Créons de l’espoir dans le monde ».
C’est ainsi que le club s’est engagé depuis quelques années dans la lutte contre l’hépatite B. Une infection virale qui s’attaque au foie et peut provoquer le cancer.
Lors de la Journée mondiale contre l’hépatite, célébrée chaque 28 juillet, l’association a accentué sa sensibilisation afin de mieux informer les Burkinabè sur les conséquences de l’hépatite B.
« Une tueuse silencieuse », selon Dr Alfred Rakissida Ouédraogo, Responsable du comité hépatique zéro du Rotary Burkina Faso, qui touche des milliers de personnes au Burkina Faso surtout les femmes et les enfants.
Dans le monde, l’OMS affirme que plus de 2 milliards de personnes infectées par l’hépatite B. « Cette maladie est la cause de beaucoup de maladie surtout du cancer primitif du foie. Malheureusement beaucoup d’enfants naissent avec l’hépatite au Burkina Faso », déplore Dr Ouédraogo.
Pour limiter l’avancée de la maladie, il préconise la prise en charge gratuite du traitement des hépatites B et C dans le cadre du programme de lutte contre le VIH/SIDA.
« Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a fait un effort fixant à un million de FC FA la prise en charge de l’hépatite C, mais notre plaidoyer est qu’on arrive à le prendre intégralement en charge comme le VIH», plaide-t-il.
L’hépatite B peut, selon les spécialistes, se transmettre par contact avec du sang, de liquides biologiques dans le cadre de relations sexuelles avec un partenaire infecté, d’injections à risque ou d’une exposition à des instruments tranchants ou piquants.
Le virus peut également être transmis par la mère à l’enfant lors de la naissance.
Alassane KERE