Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a organisé les 5 et 6 mai 2021, à Koudougou, un atelier de formation sur les procédures et la gestion des fonds mis à la disposition des structures partenaires pour l’exécution des programmes.
Dans le souci d’une gestion efficiente des ressources mises à la disposition des structures partenaires pour la conduite des programmes sur le terrain ainsi que le renforcement du partenariat, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a organisé les 5 et 6 mai 2021 à Koudougou, un atelier de formation au profit des représentants de structures partenaires. Venus de l’administra-tion publique, des Organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des Organisations de la société civile (OSC), ils étaient une cinquantaine à prendre part à cette session de renforcement des capacités.
Le mercredi 5 mai 2021, le chargé de Communication pour le développement (CPD) à l’UNICEF/Burkina, Sassan Hien, représentant le responsable à la communication a rappelé que l’atelier a pour objectif entre autres, d’aider les participants à se familiariser et à maîtriser le processus d’opérationnalisation des activités de plan de travail depuis l’élaboration des requêtes jusqu’au rapportage technique et financier .
Ainsi, l’atelier a permis de doter les partenaires de connaissances et d’outils en vue d’une meilleure gestion des ressources allouées dans le cadre de la mise en œuvre des programmes au profit des populations. De l’avis du directeur de la coordination des projets et programmes à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS) du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, Koka Hervé Séogo, l’intérêt de ce séminaire n’est plus à démontrer.
« A chaque revue de la composante communication pour le dévelop-pement, l’on a toujours relevé des insuffisances dans la gestion des ressources financières. Nous attendons qu’au sortir de ce cadre d’échanges, les participants notam-ment les gestionnaires financiers puissent bénéficier de rudiments à même de leur permettre d’accomplir leurs tâches avec plus d’aisance», a-t-il relevé. Pour la chargée des questions financières à l’UNICEF et formatrice, Sétan Lankoandé, la non-maîtrise des procédures par les partenaires de l’UNICEF entraînent des retards dans le déblocage des fonds. « Cet atelier vient à point nommé, car il a permis de passer en revue les principes de gestions auxquels l’organisme onusien est attaché afin de corriger les insuffisances.
Toute chose qui devrait non seulement faciliter le suivi des dossiers mais surtout accélérer l’exécution des projets en vue de répondre aux attentes des citoyens », a précisé Mme Lankoandé. Les travaux se sont déroulés sous forme de présentations suivies d’échanges avec l’assistance. Conception et formalisation de partenariats, autorisation de dépense et certificat de dépense, modalité et périodicité, ainsi que des travaux en groupes pour des exercices sur des cas pratiques, ont constitué le menu de cette formation dans la cité du Cavalier rouge.
Ce fut également une occasion pour les participants d’exposer les difficultés auxquelles ils sont confrontés sur le terrain dans l’exécution des programmes. Les spécialistes en gestion de finances et de programmes de l’UNICEF leur ont donné des orientations et la conduite à tenir face à certaines situations. Les abus et exploitations sexuels qui constituent une préoccupation pour l’UNICEF ont également été abordés avec les participants au cours des 48 heures d’échanges.
Les participants qui ont salué l’initiative, se sont engagés, dès leur retour dans les structures, à prendre part activement à la lutte contre ses fléaux sur le terrain. C’est le cas du chef des régies de la RTB2/Gaoua, Sékou Sagnon, pour qui cette formation va aplanir les difficultés sur les procédures de gestion de l’UNICEF. Pour Ida Nina Valéa, secrétaire comptable à Actun pour la culture et le développement Naangué (ACD/Nangué), une OSC basée à Dori, c’est une expérience à rééditer. « J’ai beaucoup appris au cours de cette formation qui me permettra de combler les lacunes relevées lors des audits de compte », s’est-elle réjouie.
Beyon Romain NEBIE
beynebie@gmail.com