Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé le vendredi 19 mars 2021 à Ouagadougou, la première session ordinaire de l’année du comité de pilotage du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat-secteur privé (CODESP).
Le gouvernement renouvelle son engagement à accompagner le monde des affaires afin de donner un coup d’accélérateur au secteur économique du Burkina Faso. C’est le maître-mot de la première rencontre-dialogue entre l’exécutif et le secteur privé, tenue le vendredi 19 mars 2021 à Ouagadougou. Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a une fois de plus rappelé la détermination de l’Etat à « desserrer les goulots d’étranglement qui handicapent le secteur privé ». Ainsi, dans son adresse aux opérateurs économiques du pays, il a indiqué que cette première session du comité de pilotage constitue une étape importante dans le processus de mise en route des activités du CODESP 2021.
La rencontre est, selon le chef du gouvernement, une occasion de « donner des orientations claires pour la mise en œuvre diligente des recommandations et engagements, ainsi que la conduite des différentes activités prévues ». Christophe Dabiré a rappelé que le dialogue se tient dans un contexte marqué par la mise œuvre de la nouvelle feuille de route du second mandat du président du Faso qui accorde une place prépondérante à la promotion du secteur privé, moteur du développement durable. « Aussi, nous sommes déterminés à faciliter l’émergence d’entreprises performantes, au service de la croissance économique et de la création d’emplois décents, malgré la persistance de la pandémie de la COVID-19 et de l’insécurité », a-t-il précisé. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a confié que le comité a noté des avancées notamment dans la façon de travailler.
« Un plan d’actions avec un agenda clair et des acteurs identifiés pour la mise en œuvre, a été adopté de manière consensuelle. Il y a eu également la mise en œuvre de certaines recommandations faites par les acteurs », a-t-il relevé. Pour le porte-parole du secteur privé, le premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Mamady Sanoh, la rencontre Etat-secteur privé est un cadre à pérenniser. Car, selon lui, elle marque la volonté du gouvernement d’apaiser et de résoudre les problèmes du secteur privé. « Nous avons marqué notre satisfaction pour toutes les recommandations », a-t-il déclaré. Toutefois, les « patrons » ont insisté sur deux recommandations à savoir l’accélération de l’indemnisation des entreprises victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014, (qui sont en grande difficulté) et la résolution des problèmes des marchés publics, en instituant un guichet unique. Il a par ailleurs demandé l’amélioration du format de la rencontre Etat-secteur privé.
« Nous ne pouvons que féliciter et remercier le gouvernement du fait que le secteur privé soit écouté et entendu », a dit Mamady Sanoh. Et au ministre Kaboré d’informer qu’en attendant le face à face national, prévu pour le mois de septembre 2021 à Bobo-Dioulasso, des rencontres sectorielles seront organisées, dès le mois de mai prochain, dans les treize régions du pays, sous l’égide des gouverneurs et des présidents de délégations consulaires de la Chambre de commerce, afin de poursuivre le dialogue.
Wanlé Gérard COULIBALY