Sans tambour ni trompette et de fort belle manière, la diplomatie burkinabè s’inscrit dans la vision d’un homme d’Etat, qui fait la fierté d’un peuple, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Dans la sous-région, voire au-delà, elle écrit ses plus belles pages dans le concert des nations, en contribuant remarquablement à l’ancrage de la paix et de la stabilité.
La diplomatie, il y a lieu de le dire, est revenue à ses fondamentaux dans notre pays. Le temps de la diplomatie de la kalachnikov est révolu, laissant place à la coopération et aux alliances pour convaincre, orienter, agir ou se positionner par rapport aux grands enjeux de l’heure. Le principe-directeur étant la défense des intérêts du peuple souverain quelle que soit la tribune. De sorte que si les Burkinabè devaient décrire leur diplomatie, ils l’identifieraient au président Kaboré, un homme tempéré, discret et plein de convictions, qui donne à la politique étrangère du pays ses lettres de noblesse. Conséquence, le pays des Hommes intègres au plan sous régional, régional, voire international, déploie pleinement sa diplomatie avec panache. A juste titre, la communauté internationale a su reconnaître le pragmatisme et la lucidité de Roch Kaboré, qui a su par exemple analyser avec réalisme la crise sociopolitique au Mali face à ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cette différence a vite fait le tour des palais et s’est imposée comme un point de vue juste sur la situation qui prévaut dans ce pays voisin, qui a besoin de la solidarité d’une sous-région en proie à des soubresauts. Il est tout à fait normal qu’à Bamako, les nouvelles autorités pleines d’égards, aient choisi Ouagadougou comme première destination, afin de rallier à elles les autres composantes de la CEDEAO, institution plus que jamais sur la brèche avec pas moins de cinq élections majeures aux enjeux sécuritaires prononcés, en vue. Le présent du Mali, pays au cœur de l’actualité brûlante, ressemble, à s’y méprendre, à celui du Burkina qui a connu une Transition menée avec succès. Preuve d’une diplomatie qui s’impose dans la sous-région et à l’international, le président Kaboré a été mandaté par ses pairs pour aplanir les difficultés liées à la fermeture par le Nigéria, de ses frontières terrestres aux marchandises, entre le Bénin et le Niger. Sur ce sujet et bien d’autres, il fait preuve de pragmatisme et d’une approche décomplexée des relations avec les puissances occidentales. A juste titre, son ancien Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, avait lancé l’optimiste formule « Burkina Faso is back », au cours des négociations pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), programme politique de Roch Kaboré.
Ce qui traduit une vision de combativité, de rigueur et de positionnement au plan diplomatique. Les retombées de cette embellie diplomatique se ressentent au plan bilatéral, faisant du Burkina, l’un des rares Etats à réussir à signer un deuxième Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC) de 280 milliards F CFA. Signe que les partenaires, qui avaient « fui » le Burkina, reviennent grâce aux multiples efforts du président Kaboré qui occupe du reste la quatrième place du classement des présidents africains les plus efficaces d’un site panafricain d’informations. Il s’illustre donc, dans la différence, en préservant les intérêts du Burkina et milite par solidarité, pour une justice sociale entre les hommes sur le continent et à l’échelle planétaire.
Par Mahamadi TIEGNA
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