L’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, Wolfram Vetter, et le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, ont signé, le vendredi 13 décembre 2019 à Ouagadougou, une convention de financement d’un montant de 16,4 milliards au profit du programme d’urgence pour le Sahel étendu.
La stratégie d’extension du Programme d’urgence pour le Sahel élargi (PUS+) dans les régions du Nord, du Centre-Est et de la Boucle du Mouhoun, en plus de sa zone traditionnelle du Sahel, vient de recevoir un soutien de taille de l’Union européenne (UE). En effet, le vendredi 13 décembre 2019, le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré et l’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE au Burkina, Wolfram Vetter, ont signé une convention de financement sous forme d’appui budgétaire au Trésor public.
Le montant s’évalue à 25 millions d’euros, soit environ 16,4 milliards FCFA. « La signature de cet accord de financement est un acte qui montre l’engagement politique fort de l’Union européenne à appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel élargi, pour améliorer précisément la résilience des populations des zones concernées, ainsi que la sécurisation du territoire », a déclaré M. Vetter. Pour lui, cet appui budgétaire est aussi la preuve de la grande confiance de l’Union européenne vis-à-vis du gouvernement burkinabè et en la crédibilité du PUS+.
Les bons résultats engrangés dans le cadre du programme font partie des arguments qui ont milité en faveur de ce nouveau don qui porte à 75 millions d’euros, sur les appuis budgétaires de l’UE au Programme d’urgence pour le Sahel. « Ce sont des centres de santé qui ont été construits, on note une meilleure disponibilité de médicaments essentiels dans les régions concernées, des forages qui ont été équipés, des adductions d’eau potable, un meilleur maillage du territoire par les forces de sécurité », a cité l’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE.
Le ministre Lassané Kaboré a estimé, pour sa part, que la signature de la convention de financement démontre la qualité du partenariat entre le Burkina et l’UE, fondé sur les priorités de développement du pays et qui se concrétise autour d’une bonne intervention sur le terrain. « Ce financement va permettre de renforcer le maillage du territoire sur le plan de la sécurité et aussi améliorer l’accès des populations des régions concernées à la santé, l’eau potable, l’éducation. Nous allons renforcer la gouvernance locale, car le retour de l’Etat dans ces zones fragiles est important pour arriver à la stabilisation », a détaillé la ministre déléguée en charge de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré.
Nadège YE