
Le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo et le Représentant résident de la Banque mondiale du Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil ont fait, le mardi 1er Juillet 2025 à Ouagadougou, la revue conjointe de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par la Banque mondiale.
Le 30 juin 2025, marque la fin du cadre de partenariat-pays 2018-2024 entre la Banque mondiale et le Burkina Faso. Il marque également la clôture de l’année fiscale 2024 du bureau pays. L’heure est donc au bilan. Pour le faire, le gouvernement et la Banque mondiale ont fait, le 1er juillet 2025, une revue conjointe de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par l’institution.
Selon le Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, il s’est agi au cours de ce huis -clos, de faire le bilan du cadre de partenariat-pays, de tirer les leçons et les bonnes pratiques et de présenter à l’exécutif, les propositions des axes stratégiques découlant des piliers du Plan d’action de stabilisation et de développement (PASD) en cours et des défis et priorités identifiés dans le rapport de diagnostic systématique-pays de la Banque mondiale sur la situation du Burkina Faso.
« Le portefeuille des opérations a continué à croître avec 29 projets dont 19 nationaux et 10 régionaux à ce jour. Les engagements nets du portefeuille sont passés de 2,7 milliards de dollars américains en 2020 à près de 4 milliards de dollars », a-t-il souligné. Le taux d’exécution de ces projets est de 40,78 % pour un taux de décaissement de 27,09 % à la date du 31 mai 2025. Les interventions se font dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’énergie et des infrastructures.
« Maximiser l’impact de chaque franc investi »
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, la présente revue a permis de faire un point précis sur les performances de ce portefeuille stratégique. Laquelle revue s’est faite sur le thème :« Résilience du portefeuille dans un contexte de défi sécuritaire : quel impact des projets et programmes de développement financés par la Banque mondiale sur les bénéficiaires ? ». A l’écouter, le thème invite à s’interroger sur les incidences réelles des interventions et à revisiter les choix face aux défis majeures de l’heure.
Déjà, quatre nouveaux projets sont en préparation pour l’année fiscale qui a commencé, à entendre le représentant résident de la Banque mondiale. Il s’agit du financement additionnel du projet capital humain, du financement additionnel du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA), le projet Lijigouli de l’agriculture et la nouvelle opération sur la protection sociale. « A travers, le futur cadre de partenariat pays qui est en cours de finalisation, nous fondons l’espoir que d’autres interventions viendront consolider les acquis déjà enregistrés », a indiqué le ministre.
Cependant, des défis restent à relever. M. Nacanabo a rappelé l’importance de continuer à aligner les efforts sur une stratégie cohérente, axée sur la satisfaction des besoins des populations. « Car, notre objectif est de maximiser l’impact de chaque franc investi au profit de nos concitoyens », a-t-il renchéri.
Fleur BIRBA
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