
L’Association Rayimi organise, du 26 au 29 août 2025 à Koudougou, un forum pour l’engagement des chefs traditionnels et coutumiers dans la promotion et la protection de l’enfant et les normes sociales et de genre positives.
L’Association Rayimi veut apporter sa contribution dans la protection des enfants et la promotion de leurs droits. En effet, elle organise avec le soutien de l’UNICEF/Burkina Faso, un forum pour l’engagement des chefs traditionnels et coutumiers dans la promotion et la protection de l’enfant et les normes sociales et de genre positives. Selon le président de l’Association, Naaba Saaga 1er chef de Issouka à Koudougou, dans l’ancien temps, les chefs coutumiers et traditionnels étaient des garants de la protection des enfants dans la société.
Cela avant l’adoption de la convention relative aux droits des enfants dans le monde, même s’il faut déplorer l’excision qui existait. A l’écouter, aujourd’hui il faut rappeler aux uns et aux autres qu’il y a des valeurs dans notre société que nous pouvons utiliser pour enrichir la convention. Une cinquantaine de chefs coutumiers et traditionnels venus de toutes les régions prennent part au forum de Koudougou pour mener des réflexions sur le rôle de la chefferie coutumière et traditionnelle dans la protection des droits des enfants.

« C’est aussi une tribune de partage d’expériences et de bonnes pratiques parce que les problèmes vécus par les enfants dans le plateau mossi ne sont pas forcément les mêmes dans la zone de l’Ouest ou au Liptako », a fait savoir Naaba Saaga. De l’avis du président de Rayimi, l’engagement qui sera pris à l’issue de la rencontre vise à aider l’Etat burkinabè et ses partenaires à lutter contre les violences faites aux enfants.
L’ouverture des travaux a été présidée par le gouverneur de Nando, Adama Jean Yves Béré, qui a confié que le gouvernement fait de la protection des enfants son cheval de bataille. Il a remercié l’UNICEF qui, selon lui, œuvre aux côtés de l’Etat du Burkina Faso pour assurer aux enfants un environnement favorable à leur épanouissement et à leur développement.
M. Béré a invité les participants à s’investir pour aboutir à des conclusions qui vont contribuer à promouvoir les droits des enfants dans ce contexte difficile. Pour le chef de la section protection à l’UNICEF/Burkina Faso, Dan Rono, les leaders communautaires sont proches des enfants et leur rôle dans la protection des tout-petits n’est plus à démontrer. Il a réaffirmé la disponibilité de l’organisation onusienne à accompagner les chefs coutumiers et traditionnels dans la mise en œuvre de leurs engagements.
Beyon Romain NEBIE