Ramadan 2024 : les Sunnites prônent le vivre-ensemble et la cohésion sociale

La communauté sunnite de Ouagadougou a effectué la grande prière marquant la fin du Ramadan, sur le terrain situé du côté est de la salle de conférence de Ouaga 2000, mercredi 10 avril 2024. A l’occasion, l’imam, Mohammad Ishaaq Kindo a invité les fidèles musulmans à demeurer dans la parole de Dieu et à rester unis.

Des centaines de musul-mans sunnites de la capitale ont pris part à la grande prière de l’Aid el-Fitr, sur le terrain situé du côté est de la salle de conférence de Ouaga 2000, mercredi 10 avril 2024. A cet effet, une forte délégation gouvernementale, composée de cinq ministres, conduite par le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubacar Savadogo, est venue apporter un message du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Mais avant, dans son sermon, l’imam Mohammad Ishaaq Kindo, qui a officié la prière, a exhorté les fidèles musulmans à s’unir. L’imam a demandé à Dieu, le Tout-Puissant de donner la force aux autorités de la Transition afin qu’ils puissent poursuivre leurs actions. Mohammad Ishaaq Kindo a rappelé que le mois de Ramadan est une période bénie qui procure du bonheur et met fin à tout mal.

Les fidèles musulmans sunnites ont prié pour la paix au Burkina.

Et, c’est un mois où toutes les portes du paradis sont ouvertes. Il a expliqué que le musulman qui effectue les 30 jours de jeûne du Ramadan avec les prières et les divers hadiths œuvre pour son bien-être auprès de Dieu et devient automatiquement une clé pour son bien-être et celui des autres. Pour lui, c’est à travers tout cela que l’on peut distinguer le vrai musulman du faux. « Le vrai musulman, c’est celui qui s’aime et accepte les autres. Il utilise les moyens que Dieu l’a donné pour venir au secours des autres », a précisé l’imam. La sécurité la justice et la corruption étaient aussi au cœur du sermon de l’imam Kindo.

Des membres du gouvernement sont venus apporter leur soutien à la communauté sunnite.

En ce qui concerne la justice au pays des Hommes intègres, il a exhorté les autorités à tout mettre en place afin qu’il y ait une justice « vraie et équitable » pour faciliter le vivre-ensemble et la cohésion sociale. En ces temps où, le Burkina traverse les moments difficiles de son histoire, Mohammad Ishaaq Kindo a suggéré que chaque fille et fils du pays puisse faire des propositions aux autorités compétentes dans le sens de retrouver la paix et la stabilité d’autrefois. Mais, à l’en croire, quels que soit les moyens mis pour la quête de la paix et de la sécurité, les uns et les autres ne doivent pas oublier la puissance de Dieu. Car, pour lui, il est au-dessus. Pour le ministre des Sports, Boubacar Savadogo, pendant ce mois béni, les fidèles musulmans ont fait un sacrifice, un don de soi. Il a révélé que le capitaine Ibrahim Traoré invite les diverses couches religieuses à cultiver la paix, la tolérance et la cohésion sociale pour un Burkina prospère. Les privations diverses, la prière constante et la solidarité agissante qui ont caractérisé ce mois de Ramadan doivent faire de chaque fidèle musulman, un vrai acteur de la paix et du vivre-ensemble, a confié Boubacar Sawadogo.

Valentin Kaboré (Collaborateur)

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