Saaba : des élèves blessent leur enseignant

Saaba : des élèves blessent leur enseignant

Chaque fois, c’est avec consternation que Kantigui se voit obligé de rapporter cette déconcertante situation qui prévaut dans nos écoles. En effet, après Tenkodogo, c’est Saaba qui a enregistré le comble de l’incivisme dans les temples du savoir. La semaine dernière, dans un établissement de la commune dénommé Gabriel Taborin, des élèves pour des faits de grève, se seraient pris à un enseignant allant jusqu’à le blesser. Un de ses collègues de l’établissement qui a voulu s’interposer, aurait lui aussi été violenté. Selon la source de Kantigui, une situation similaire se serait produite dans la même semaine au Groupe scolaire Vennem waya à Goudri, où des élèves grévistes ont engagé une bagarre avec un enseignant, au point de déchirer ses vêtements. Kantigui ne comprend pas le déchaînement de la violence qui accompagne les grèves notamment sur les enseignants et surveillants. Kantigui attire l’attention des autorités en charge de l’éducation, afin qu’elles garantissent la sécurité dans les établissements et surtout le droit aussi de ne pas aller en grève.

Village artisanal de Kaya : introuvable modèle de gestion

Au détour d’un bref séjour dans la ville de Kaya, Kantigui est tombé sur un édifice dénommé « Village artisanal de Kaya » avec le logo de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Ce qui fait croire à Kantigui que ce joyau a été offert par la Nationale des jeux de hasard, lors des festivités du 11-Décembre 2016. Passionné de l’art, votre informateur a tenté de découvrir les savoir-faire de la « Cité du cuir et peaux » dans ce joyau. Malheureusement, a-t-il appris, la porte du Village est restée fermée depuis la remise des clés. Poussant sa curiosité pour en comprendre les motifs réels, il lui est revenu que toutes les parties prenantes (autorités administratives, locales et artisans) peinent à trouver le modèle de gestion de ce patrimoine. Kantigui regrette ce grand retard de deux ans qui, non seulement décourage les donateurs, mais aussi les bénéficiaires. De ce fait, il exhorte tous les acteurs à trouver la solution idoine pouvant permettre d’éviter au joyau, une dégradation précoce.

L’incivisme routier a endeuillé

Kantigui a été révolté par un accident de la circulation dans l’après-midi du lundi 17 décembre 2018 sur l’axe Ouaga-Ziniaré. La scène qu’il a observée à son arrivée sur les lieux était horrible. En effet, il s’agit d’un usager étalé en plein milieu de la route, la moto fracassée contre un tricycle en panne et abandonné sur la route sans balise ni signalisation. Selon les témoignages recueillis sur place par Kantigui, la victime serait un membre de l’Association des amis des élus du Plateau central (AAEPC). Après avoir fini sa journée de travail, l’infortuné repartait à Ouagadougou aux environs de 21 heures. C’est alors à 2 km de Ziniaré que l’irréparable s’est produit. Selon les témoins, le tricycle rempli de sable, en crevaison, a été simplement abandonné par son conducteur. La victime est donc « rentrée en plein dans cet engin ». Après les constatations d’usage, le tricycle a été convoyé à la gendarmerie de même que la moto de la victime. Kantigui pense qu’il faut dépasser la sensibilisation et passer aux sanctions pour éviter que des inciviques continuent d’endeuiller des familles.

Brimade à l’aéroport de Ouagadougou ?

Kantigui, qui est entre deux avions ces derniers temps pour des raisons professionnelles, a eu vent d’une situation aussi rocambolesque qu’intrigante à l’aéroport international de Ouagadougou. En effet, un agent d’une entreprise de sécurité aéroportuaire lui a rapporté une «injustice » qu’il dit vivre, eu égard à sa lutte syndicale au sein de l’entreprise. « Comme tout employeur, il déteste les revendications », a soufflé l’agent à Kantigui, parlant de son patron. Selon ce qui lui est revenu, la rupture de contrat est intervenue le 30 septembre 2018. En effet, d’après le récit, le personnel a observé un premier arrêt de travail les 23 et 24 septembre et un deuxième le 30 septembre et le 1er octobre. Le 29 septembre, le DRH de l’entreprise a convoqué certains agents dans son bureau pour les intimider afin qu’ils ne prennent pas part à la grève du lendemain 30 septembre. Au cours de la rencontre, a poursuivi la même source, il reçoit un appel et dit ceci à son interlocuteur : leur délégué X-non !! (en prononçant le nom de l’agent incriminé), il a eu un concours, mais ce qu’il oublie, c’est que je connais des gens et je vais faire supprimer son nom. L’agent a confié à Kantigui qu’il a été vraiment surpris de voir que ce qui a été dit au téléphone s’est « concrétisé 30 jours plus tard soit le 29 octobre ». Il explique qu’en effet, il était admissible au concours direct des contrôleurs de travail. « Cette année les listes sont publiées en 2 phases. Une 1ère phase où les candidats sont classés par ordre alphabétique et ensuite, une 2e phase où le classement est fait par ordre de mérite. Nous étions 10 admissibles dans la première liste pour 6 places. Dans la seconde liste (liste définitive), ils ont classé les 6 premiers et 3 sur la liste d’attente et mon seul nom n’y figure plus. L’affaire est actuellement à la gendarmerie et j’attends la suite », lui a-t-il détaillé. Kantigui s’est demandé si le candidat n’a pas bien travaillé lors de la 2e phase du test ou réellement le DRH a activé son réseau pour faire gommer le nom de l’agent de la liste ? En tous les cas, il y a de bonnes raisons de le soupçonner.

Kantigui
kantigui2000@gmail.com
(00226) 25 31 22 89

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