Sécurité routière : Vers un nouveau plan d’actions

Le PCA de l’ONASER, Jean Claude Zongo (au micro): « Notre objectif est de définir les actions prioritaires pour les deux ans restants ».

Le Conseil national de sécurité routière (CNSR) a échangé, le lundi 6 juillet 2020, à Koudougou, avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du plan d’actions de sécurité routière.

En marge de la 4e Semaine de la sécurité routière, le Conseil national de sécurité routière (CNSR) passe en revue son plan d’actions 2011-2020. Presqu’au terme de ses activités, le CNSR a soumis, le lundi 6 juillet 2020, à Koudougou, les résultats de sa stratégie d’actions à l’appréciation de l’ensemble des parties prenantes.

« Notre objectif est d’évaluer les acquis et les échecs enregistrés de la mise en œuvre du plan d’actions national et de définir les actions prioritaires pour les deux ans restants », a expliqué le Président du conseil d’administration (PCA) de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Jean Claude Zongo. Concrètement, il a été soumis aux acteurs le rapport d’évaluation des activités mises en œuvre pour « réduire de moitié le nombre d’accidents de la circulation et de 25% le nombre de tués à l’horizon 2020 ». Ce rapport s’articule autour des axes stratégiques du plan.

Il s’agit, entre autres, d’améliorer le cadre institutionnel et réglementaire de la sécurité routière, d’asseoir une culture de la sécurité routière, d’améliorer l’état technique des véhicules et la qualité des infrastructures routières et de mettre en œuvre une stratégie de communication. Dans son exécution, les acteurs ont buté sur plusieurs difficultés, selon le PCA, au nombre desquelles la faible mobilisation des ressources financières.

« L’Etat a été le principal bailleur de fonds. Nous ne négligeons pas la contribution des partenaires, mais pour la décennie à venir, il va falloir travailler à se doter d’un fonds permanent et mobiliser tous les acteurs, notamment de la société civile », a indiqué Jean Claude Zongo. Les participants ont formulé des recommandations pour adapter ce document de référence aux besoins actuels.
Pour le directeur général de l’ONASER, Adama Kouraogo, le plan d’actions «revisité » permettra à sa structure et ses partenaires de mieux peaufiner leurs stratégies en matière de promotion de la sécurité routière.

 

Djakaridia SIRIBIE

Laisser un commentaire